COMMENT
L'ORDRE DES SKULL AND BONES
CRÉE
DES GUERRES ET DES RÉVOLUTIONS.
PRÉFACE.
L'histoire opérationnelle de l'Ordre peut être comprise seulement dans une structure de processus de dialectique Hégélienne. C'est simplement la notion que les conflits créent l'histoire.
De cet axiome il découle que ce conflit contrôlé peut créer une histoire prédéterminée. Par exemple : Quand la Commission Trilatérale discute d'un "conflit dirigé", comme elle le fait largement dans sa littérature, la Commission implique l'usage dirigé de ce conflit pour des fins prédéterminées à long terme, non pas pour le simple exercice aléatoire du contrôle manipulé pour résoudre un problème.
La dialectique que prend ce processus de "conflit dirigé" de la Trilatérale sera traité un peu plus loin. En termes Hégéliens, une force existante (la thèse) produit une contre-force (l'antithèse). Le conflit entre les deux forces conduit à la formation d'une synthèse. Alors le processus recommence encore : thèse contre antithèse résulte en synthèse.
La synthèse recherchée par le pouvoir établi est appelée le Nouvel Ordre Mondial. Sans conflit contrôlé ce Nouvel Ordre du Mondial ne se produira pas. Des actions individuelles aléatoires de personnes dans la société ne mèneraient pas à cette synthèse, c'est artificiel, il doit par conséquent être créé. Et cela est fait par l'usage calculé, dirigé, de conflits. Et pendant le temps que cette synthèse est recherchée, il n'y a pas de profit en jouant les parties compliquées de l'un contre l'autre. Cela explique pourquoi les banquiers internationaux ont soutenu les Nazis, l'Union Soviétique, la Corée du Nord, le Vietnam du Nord, contre les États-Unis. Le "conflit" bâtit des profits en poussant le monde vers un gouvernement mondial. Le processus continue aujourd'hui.
Nous nous excusons pour la mauvaise qualité de quelques documents inclus dans ce volume. Ce sont les meilleures copies qui existent aujourd'hui. En fait, c'est un miracle qu'ils aient survécu à tout… Par exemple, les lettres entre le Patriarche Amos Pinchot (Club D. 95) et le Patriarche William Kent (Club D. 85) auraient été presque certainement détruites si une commission de l'état de New York n'avait pas saisi les documents comme pièces dans une enquête sur la subversion aux États-Unis.
Cependant, même là où le contenu ne peut pas être identifié clairement, l'existence même d'un texte fragmentaire prouve un point vital : Il y a un effort commun calculé parmi les Patriarches pour provoquer un objectif spécifique. En outre, la nature diverse incompatible de ces efforts, remarquée même dans les lettres entre les Patriarches, peut être expliquée seulement dans les termes de la dialectique Hégélienne.
En bref, l'existence de ces documents est juste aussi importante que la nature du contenu. Cela démontre des actions jointes planifiées, donc, UNE CONSPIRATION !
Antony C. Sutton,
Avril 1984.
Mémorandum numéro un :
Conflit créé et processus dialectique.
I.
INTRODUCTION.
Le premier volume de ces séries
(Introduction à l'Ordre) a décrit en des termes généraux la nature et les
objectifs de l'Ordre.
Notre première hypothèse, que les
États-Unis ont été gouvernés par une élite, une société secrète, a été
supportée par une évidence documentaire : une telle société secrète existe, son
adhésion est dissimulée, et la révélation de l'adhésion n'est pas un effort
volontaire. De plus, depuis la publication du premier volume, la Sterling
Library à l'université de Yale qui a des contenus majeurs de leurs rapports, a
refusé d'autoriser aux chercheurs des accès supplémentaire aux papiers de la
Russell Trust (le nom légal de l'Ordre).
Nous avons aussi discuté dans le premier
volume que les opérations de l'Ordre doivent être vues et doivent être expliquées
dans un processus de dialectique Hégélienne. Leurs opérations ne peuvent pas
être expliquées par aucune autre philosophie ; par conséquent l'Ordre ne peut
pas être décrit comme de « droite » ou de « gauche »,
séculier ou religieux, marxiste ou capitaliste. L'Ordre, et ses objectifs, est
tous ceux-ci et aucun de ceux-ci.
Dans la philosophie Hégélienne le
conflit politique « droite » et « gauche », ou thèse et
antithèse dans le vocabulaire Hégélien, est essentiel au mouvement de
l'histoire et au changement historique lui-même. Un conflit entre la thèse et
l'antithèse provoque une synthèse, c.-à-d., une nouvelle situation historique.
Notre description de l'histoire mondiale
dans les pays de l'Ouest et les pays marxistes consiste seulement à la description
et l'analyse dans une structure politique de « droite » ou de
« gauche ». Par exemple, le travail historique publié à l'Ouest voit
le communisme et le socialisme à travers les yeux du capitalisme financier ou
du marxisme. Le travail historique publié en Union Soviétique voit l'Ouest
seulement à travers les yeux du Marxiste. Cependant, il y a un autre cadre pour
l'analyse historique qui n'a jamais été utilisé - aussi loin que nous pouvons
le déterminer -, c.-à-d., d'utiliser une structure de logique Hégélienne, de
déterminer si ces élites qui contrôlent l'État utilisent le processus
dialectique pour créer une synthèse historique prédéterminée.
Seulement des visions momentanées
alléchantes de tout un tel processus créatif peuvent être trouvées dans les travaux
historiques modernes. Les visions momentanées les plus persuasives sont celles
dans Tragedy and Hope de Carroll Quigley que nous
citerons. Rarement des politiciens de la périphérie du pouvoir élitiste ont
autorisé de brèves perspicacités aux yeux du public. Par exemple, le président Woodrow Wilson a fait une déclaration révélatrice :
« Quelques-uns des plus grands hommes des États-Unis dans les champs du
commerce et de l'industrie savent qu'il y a un pouvoir si organisé, si subtil,
si complet, si envahissant qu'il est préférable de ne pas en parler trop fort
quand ils en parlent en le condamnant. »
Qui ou qu'est ce pouvoir ? Et comment
est-ce qu'il est utilisé ?
Ces séries discutent de la situation
mondiale courante créée délibérément par ce pouvoir élitiste plus ou moins par
manipulation d'éléments de « droite » et de « gauche ».
Nous discutons de la plus puissante de toutes les élites mondiales qui a,
pendant les 100 années passées, développé les deux éléments de droite et de gauche
pour provoquer un Nouvel Ordre Mondial.
Il n'est pas question que le soi-disant
pouvoir établi aux États-Unis utilise le « conflit dirigé ». La
pratique de « direction » des crises pour provoquer un résultat
favorable, qui est, favorable à l'élite, est librement admis dans la
littérature de, par exemple, la commission Trilatérale. En outre, il n'y a pas
de doute que les décisions de guerre et de paix soient prises par quelques uns
dans l'élite et non pas par la majorité dans le processus du vote à travers un
référendum politique. Ce volume explore quelques décisions majeures de conflits
prises par quelques-uns dans l'Ordre et le chemin dans lequel les situations
droite-gauche ont été créées délibérément et alors placées dans un mode de
conflit pour provoquer une synthèse.
Finalement, nous rattacherons ces
décisions et ces opérations à l'élite et spécifiquement à l'Ordre.
II.
COMMENT TRAVAILLE LE PROCESSUS DIALECTIQUE.
Pendant les 200 dernières années, depuis
la montée de Kant dans la philosophie allemande, nous pouvons identifier deux
systèmes incompatibles de philosophie et ainsi opposer des idées de l'État, la
société et la culture. Aux Etats-Unis, au Commonwealth britannique et en
France, la philosophie est basée sur l'individu et les droits de l'individu.
Alors qu'en Allemagne du temps de Kant, à travers Fichte et Hegel jusqu'à 1945,
la racine philosophique a été la fraternité universelle, le refus de
l'individualisme et l'opposition générale à la pensée classique libérale de
l'ouest dans presque tous ses aspects. L'idéalisme allemand, comme nous l'avons
noté dans les premiers volumes de ces séries, était la base philosophique pour
le travail de Karl Marx et les Hégéliens de gauche aussi tels que Bismarck,
Hitler et les Hégéliens de droite. C'est le paradoxe : que Hegel a donné une
base théorique non seulement au plus conservateur des mouvements allemand, mais
aussi à la plupart des mouvements révolutionnaires du l9° siècle. Marx et
Hitler ont leurs racines phliosophiques dans Hegel.
Du système Hégélien de pensée politique,
étranger à la plupart d'entre nous dans l'Ouest, provient de telles absurdités
comme l'État doit être vu comme la « marche de Dieu à travers
l'histoire », que l'État est aussi Dieu, que le seul devoir d'un citoyen
est de servir Dieu en servant l'État, que l'État est la Raison Absolue, qu'un
citoyen peut trouver seulement la liberté par l'adoration et l'obéissance
complète à l'État. Cependant, nous avons aussi noté dans Comment l'Ordre
contrôle l'éducation que les absurdités Hégéliennes ont entièrement pénétré le
système pédagogique américain sous la pression de quelques organisations comme
la National Education Association et des fondations majeures.
De ce système de philosophie Hégélienne
vient la dialectique historique, c.-à-d., que tous les événements historiques
émergent d'un conflit entre des forces opposées. Ces nouveaux événements sont
au-dessus et différents des événements opposés. Toute idée ou mise en oeuvre
d'une idée peuvent être vues comme une THÈSE. Cette thèse encouragera
l'apparition de forces opposées, connue comme l'ANTITHÈSE. Le dernier résultat
ne sera ni thèse ni antithèse, mais une synthèse des deux forces en conflit.
Karl Marx, dans Das
Kapital, a posé le capitalisme comme thèse et le
communisme comme antithèse. Ce qui a été complètement ignoré par les
historiens, y compris les marxistes, est que tout fracas entre ces forces ne
peut pas mener à une société qui est capitaliste ou communiste mais doit
mener à une société caractérisée par une synthèse des deux forces
incompatibles. Le fracas des contraires dans le système Hégélien ne doit pas
non plus provoquer ni une société capitaliste ni communiste. De plus, dans la
conception Hégélienne des évènements, cette nouvelle synthèse reflétera le
concept de l'État comme Dieu et l'individu comme totalement subordonné à un
État tout puissant.
Qu'est-ce qu’est alors la fonction d'un
Parlement ou d'un Congrès pour les Hégéliens ? Ces institutions sont simplement
pour permettre aux individus de sentir que leurs opinions ont de la
valeur et permettre à un gouvernement de profiter de n'importe quelle sagesse
que le « paysan » peut accidentellement démontrer. Comme l'écrit
Hegel :
« En raison de cette participation,
la liberté subjective et la vanité, avec leur opinion générale, (les individus)
peuvent se montrer manifestement efficaces et aimer la satisfaction de se
sentir compter pour quelque chose. »
La guerre, le conflit organisé de
nations pour les Hégéliens, est seulement le résultat visible du fracas entre
des idées. Comme John Dewey, l'hégélien chéri du système pédagogique moderne,
le note :
« La guerre est le prédicateur le
plus efficace de la vanité de tous les intérêts limités, elle met seulement fin
à cet égoïsme égoïste de l'individu par lequel il réclamerait sa vie et sa
propriété comme son propre ou comme sa famille. » (John Dewey, German Philosophy and Politics, p. 197)
Bien sûr, ce paragraphe encourageant la
guerre de Dewey est commodément oublié par la National Education Association,
qui est aujourd'hui occupée dans le « mouvement pour la paix » -
précisément quand un mouvement de « paix » aide le plus les Hégéliens
soviétiques.
Par dessus tout, la doctrine Hégélienne
est plutôt le droit divin des États que le droit divin de rois. L'État pour
Hegel et les Hégéliens est Dieu sur terre :
« La marche de Dieu en histoire est
la cause de l'existence des États, leur fondation est le pouvoir de la Raison
qui réalise elle-même sa volonté. Chaque État, quoi qu'il soit, participe à
l'essence divine. L'État n'est pas le travail de l'art humain, seulement la
Raison pourrait le produire. » (Philosophy of
Right)
Pour Hegel l'individu n'est rien,
l'individu n'a pas de droits, la moralité consiste uniquement à suivre un chef.
Pour l'individu ambitieux, la règle est celle du Sénateur Mansfield :
« Pour partir vous devez avancer ».
Comparez ceci à l'esprit et à la lettre
de la Constitution des États-Unis : « Nous le peuple » accordons à
l'État quelques pouvoirs et réservons tous les autres au peuple. La
séparation de l'Église et de l'État est marquée dans la Constitution
Américaine, une dénégation de « l'État est Dieu sur terre » de Hegel.
Encore, comparez cette exigence légale aux actions de l'Ordre des Skull and Bones aux États-Unis,
Le Groupe en Angleterre, les Illuminati en Allemagne,
et le Politburo en Russie. Pour ces élitistes l'État est suprême et une
élite auto-proclamée conduit les actes de l'État en effet comme Dieu sur terre.
III.
J.P. MORGAN UTILISE LE PROCESSUS DIALECTIQUE.
Le concept de la dialectique Hégélienne
est évidemment au-delà la compréhension des écrivains de manuels scolaires
modernes. Aucun livre de théorie historique ou politique que nous connaissons
ne discute de l'usage possible de la dialectique Hégélienne dans la politique
américaine. Bien que son usage a été enregistré par le Professeur Carroll
Quigley dans Tragedy and Hope, un livre commercial
basé sur des documents du Council on Foreign
Relations - CFR. Quigley ne décrit pas seulement le banquier J.P. Morgan usant
de la « droite » et de la « gauche » comme des appareils
compétitifs pour une manipulation politique de la société, mais ajoutons un
commentaire qui ouvre l’œil :
« Malheureusement nous n'avons pas
de place ici pour cette grande et immense histoire, mais il doit être retenu
que ce que nous disons fait partie d'une image beaucoup plus grande ». (Tragedy and Hope, p. 945)
Cette image beaucoup plus grande est en
partie révélée dans ce livre. En premier notons brièvement comment J.P. Morgan
a utilisé le processus dialectique comme moyen de contrôle politique pour des
fins financières. Le seul collège fréquenté par Morgan a été 2-3 ans vers la mi
1850 à l'université de Göttingen, en Allemagne, qui était un centre d'activisme
Hégélien. Nous n'avons aucun dossier sur quelque société secrète que Morgan ait
joint, pas plus que le KONKNEIPANTEN, un des corps d'étudiants. Pourtant
l'Hégélianisme allemand est apparent dans l'approche de J.P. Morgan des partis
politique - Morgan les a tous utilisés.
Comme commente Quigley :
« Les associations entre Wall
Street et la « gauche », dont Mike Straight est un bon exemple, sont
vraiment les survivances des associations entre la banque Morgan et la
« gauche ». Pour Morgan tous les partis politique étaient simplement
des organisations pour être utilisées, et l'entreprise toujours prudente était
de garder un pied dans tous les camps. Morgan lui-même, Dwight Morrow, et d'autres partenaires ont été alliés avec les
Républicains ; Russell C. Leffingwell a été allié
avec les Démocrates ; Grayson Murphy a été allié avec
l'extrême droite ; et Thomas W. Lamont a été allié
avec la gauche. Comme l'intérêt de Morgan pour les bibliothèques, les musées,
et l'art, son incapacité de distinguer entre la loyauté aux États-Unis et la
loyauté à l'Angleterre, sa reconnaissance du besoin de travail social parmi le
pauvre, les points de vues politiques multiples de la firme Morgan dans la
politique domestique reviennent au fondateur original de l'entreprise, George Peabody (1795-1869). À cette même figure séminale peut être
attribué l'usage de fondations exemptées d'impôts pour contrôler ces activités,
comme cela peut être observé dans beaucoup de parties de l'Amérique à ce jour,
dans l'usage des fondations Peabody pour soutenir des
bibliothèques et des musées Peabody. Malheureusement,
nous n'avons pas de place ici pour cette grande et immense histoire, mais il
doit être rappelé que ce que nous disons fait partie d'une image beaucoup plus
grande ». (ibid.)
Quigley ne savait rien du lien entre la
firme Morgan, d'autres intérêts financiers de New York et L'Ordre. Comme nous
l'avons noté auparavant, Quigley a publié un exposé précieux du pouvoir établi
britannique nommé « le Groupe ». Et nous savons de correspondance
personnelle que Quigley a suspecté plus qu'il a publié, mais l'identification
d'une élite américaine ne faisait pas partie du travail de Quigley. Les noms
Harriman, Bush, Acheson, Whitney - même Stimson - ne
paraissaient pas dans The Anglo American
Establishment.
Nous pouvons prendre par conséquent le
paragraphe précité de Tragedy and Hope de Quigley et
insérer l'identification de l'Ordre. Le paragraphe devient alors plus
révélateur. Bien que Morgan lui-même ne fût pas un membre de l'Ordre,
quelques-uns de ses partenaires l'étaient, et après que la mort de Morgan
l'entreprise est devenue Morgan, Stanley & Co. Le « Stanley »
était Harold Stanley (l'Ordre 1908). Du temps de Morgan l'influence de l'Ordre
vient du partenaire Henry P. Davison, dont le fils H.P. Davison, Jr. été initié
en 1920. L'aîné Henry P. Davison a amené Thomas Lamont
et Willard Straight dans la firme Morgan. Ces
partenaires étaient des instruments dans la construction de l'aile gauche de la
dialectique de Morgan, y compris le parti communiste des U.S.A. (avec Julius Hammer, dont le fils est aujourd'hui président d'Occidental
Petroleum).
Le partenaire de Morgan, Thomas Cochran, a été initié en 1904. Cependant, c'était dans le
réseau des entreprises dominées et affiliées de Morgan, plutôt que dans
l'association elle-même, que l'on trouve des membres de l'Ordre. Dans des
firmes comme la Guaranty Trust et Bankers Trust,
quelque peu enlevés du centre financier J. P. Morgan, bien que sous le contrôle
de Morgan, nous trouvons des concentrations d'initiés (comme nous allons le
décrire dessous).
Cette pratique par l'Ordre de supporter
les deux, « droite » et « gauche », persiste jusqu'au jour
présent. Par exemple, nous trouvons en 1984 qu'Averell
Harriman (L'Ordre 1913) est l'homme politique le plus âgé du Parti démocrate
pendant que George Bush (L'Ordre 1948) est vice-président Républicain et chef
de la mal nommée aile « modérée » (réellement extrémiste) du Parti
républicain. Dans le centre nous avons un soi-disant « indépendant »,
John Anderson, qui reçoit en fait un lourd soutien financier de l'élite.
IV.
LA CRÉATION DE GUERRE ET DE RÉVOLUTION.
Cette manipulation de la
« gauche » et la « droite » sur le front domestique est
dupliquée dans le champ international où les structures politiques de
« gauche » et de « droite » sont construites
artificiellement et se sont écroulées dans la conduite vers une synthèse
d’« un monde ».
Les manuels scolaires de collèges présentent
la guerre et la révolution comme plus ou moins des résultats accidentels de
forces en conflit. La déchéance de négociation politique en conflit physique
vient, d'après ces livres, après de vaillants efforts pour éviter la guerre.
Malheureusement, ceci est absurde. La guerre est toujours un acte créatif
délibéré par des individus.
Les manuels scolaires de l'Ouest ont
aussi des intervalles géants. Par exemple, après la seconde guerre mondiale les
tribunaux installés, qui enquêtent sur les criminels de guerre Nazis, étaient
prudents de censurer tout matériel qui enregistrait l'assistance de l'Ouest à
Hitler. Par le même procédé, sur le développement économique Soviétique, les
manuels scolaires de l'Ouest omettent toute description de l'aide économique et
financière donnée à la révolution de 1917 et le développement économique
subséquent des firmes et des banques de l'Ouest.
La révolution est toujours enregistrée
comme un événement spontané par des privés politiquement ou économiquement,
contre un état autocratique. Jamais dans les manuels scolaires de l'Ouest
voulez vous trouver l'évidence que les révolutions ont besoin de finance et la
source de la finance, dans beaucoup de cas, remonte à Wall Street.
Par conséquent il peut être discuté que
notre histoire de l'Ouest est à chaque morceau comme déformée, censurée, et en
grande partie inutile comme celle de l'Allemagne de Hitler ou de l'Union
Soviétique ou de la Chine Communiste. Aucune Fondation de l'Ouest n'accordera
des subventions pour enquêter sur de tels sujets, peu d'universitaires de
l'Ouest peuvent « survivre » en faisant des recherches sur de telles
thèses et certainement aucun éditeur majeur n'acceptera facilement des
manuscrits qui reflètent de tels arguments.
En fait, il y a une autre histoire en
grande partie non enregistrée et elle dit une histoire tout à fait différente
que celle de nos manuels scolaires assainis. Elle dit une histoire de la création
délibérée de guerre, la connaissance de la finance de la révolution
pour changer des gouvernements, et l'usage du conflit pour créer un
Nouvel Ordre Mondial.
Dans le mémorandum numéro deux suivant
nous décrirons les véhicules opérationnels utilisés pour créer deux révolutions
et un conflit mondial. Alors, dans les mémorandums trois et quatre, nous
explorerons la thèse et l'antithèse dans un épisode historique majeur - le
développement et la construction de l'Union Soviétique (thèse) et l'Allemagne
de Hitler (antithèse).
Dans le mémorandum numéro cinq nous
explorerons la continuation de ce conflit dialectique dans les dernières
décennies, spécifiquement l'Angola et la Chine aujourd'hui. Nous montrerons que
le but de L'Ordre est de créer une nouvelle synthèse, un Nouvel Ordre Mondial,
suivant les règles Hégéliennes où l'État est l'Absolu et l'individu peut
seulement trouver la liberté dans l'obéissance aveugle à l'État.
MEMORANDUM NUMERO DEUX :
Véhicules opérationnels pour la création
d'un conflit.
I.
UNE FACON DE PENSER UNIVERSELLE.
Notre première tâche est de casser une
façon de penser presque universellement tenue, c.-à-d., que les communistes et
les élites capitalistes sont des ennemis amers. Cet axiome marxiste est une
fausse déclaration et a pareillement dupé depuis un siècle des universitaires
et des investigateurs.
Pour illustrer cette façon de penser,
regardons un rapport sur les révolutionnaires aux États-Unis compilé par le
respecté Scotland Yard (Londres) en 1919. Les policiers investigateurs de
Londres traquaient alors la révolution bolchevique et essayèrent d'identifier
ses soutiens à l'Ouest. Quand ils sont arrivés aux hommes avec de longues
barbes et même avec de plus longs pardessus, la plupart des départements de la
police n'avaient aucun problème - ils ressemblaient à des
révolutionnaires, par conséquent, ils devaient être des
révolutionnaires. Mais quand ils sont arrivés aux banquiers respectables,
Scotland Yard était incapable d'augmenter sa façon de penser et de reconnaître
que les banquiers peuvent être également des révolutionnaires. En témoigne cet
extrait d’un Scotland Yard Intelligence Report.(1)
« Martens est beaucoup sous les
feux de la rampe. Il paraît sans aucun doute être en rapport avec la Garantee (sic) Trust Company.
Bien que ce soit surprenant qu'une si grande et influente entreprise devrait
avoir des relations avec un intérêt bolchevique ».
Scotland Yard avait amassé un rapport
exact sur le fait que les Soviets ont été impliqués profondément avec la Garanty Trust de New York, mais ils ne pouvaient pas le
croire, et ils ont écrit cette ligne de l'enquête.
Même aujourd'hui le FBI a une façon de
penser semblable. Par exemple, David Rockefeller a rencontré régulièrement un
agent du KGB aux États-Unis - les réunions des déjeuners hebdomadaires sont une
proche description. Aussi le FBI ne peut vraisemblablement pas être amené à
enquêter sur David Rockefeller comme agent Soviétique potentiel, mais si Joe
Smith de Hoboken, N.J. déjeunait chaque semaine avec le KGB, vous pouvez être
sûr que le FBI serait sur sa trace. Et, bien sûr, nos marxiste américains
domestiques trouveraient absolument inconcevable qu'un capitaliste supporte le
communisme.
Des organisations comme Scotland Yard et
le FBI, et presque tous les universitaires sur qui les investigateurs comptent
pour leurs directives, ont une défaillance très importante : ils regardent des
faits historiques vérifiables connus avec une façon de penser. Ils se
convainquent qu'ils ont même l'explication d'un problème avant que le problème
se présente.
La clef de l'histoire moderne est dans
ces faits : que ces élites ont de proches relations actives avec les
marxistes et les nazis. Les seules questions sont qui et pourquoi ? La
réaction commune est de repousser ces faits.
En revanche, seule la sécurité nationale demande que nous fassions face à ces
relations importunes avant que plus de dégâts soient faits à notre train de
vie.
Dans ce mémorandum nous présenterons le
concept que l'histoire mondiale, certainement depuis approximativement 1917,
reflète le conflit délibérément créé avec l'objectif de provoquer une synthèse,
un Nouvel Ordre Mondial.
L'opération en réalité a commencé avant
1917. Dans les volumes ultérieurs nous explorerons la guerre hispano-américaine
et la guerre anglo-Boer de 1899. La première a été créée
par l'Ordre, c.-à-d., l'élite américaine, et la seconde par « le
Groupe », c.-à-d., l'élite britannique (avec quelque assistance
américaine). Nous pouvons utiliser, à propos de celles-ci, les termes de
première et deuxième guerres Hégéliennes, mais c'est une autre histoire. Dans
ce volume nous nous sommes limités à la montée de Hitler en Allemagne et à la
montée de l'état marxiste en Union Soviétique. Le fracas entre ces deux
pouvoirs ou les systèmes politiques qu'ils représentent était une source majeure
de la seconde guerre mondiale.
Après la seconde guerre mondiale l'étape
mondiale a été changée. Après 1945 c'est devenu l'Union Soviétique d'un côté
contre les États-Unis de l'autre. Le premier fracas dialectique a mené à la
formation des Nations unies, un pas élémentaire sur la route d'un gouvernement
mondial. Le deuxième fracas dialectique a mené à la Commission Trilatérale,
c.-à-d., des groupements régionaux et plus subtilement des efforts pour une
fusion des États-Unis et de l'Union Soviétique.
Dans Introduction à l'Ordre nous avons
établi l'existence d'une société secrète, l'Ordre des Skull
and Bones. Nous allons maintenant pour démontrer
comment L'Ordre a créé et a développé deux armes globales nécessaires pour le
conflit Hégélien. Depuis 1917 les véhicules opérationnels pour cette bataille
globale ont été :
(a) la Garanty
Trust de New York, la même firme citée dans le rapport de Scotland Yard en
1919, et
(b) Brown Brothers,
Harriman, des banquiers privés de New York.
Avant 1933 Brown Brothers,
Harriman consistait en deux firmes : W.A. Harriman Company
et Brown Brothers. De nombreux membres de l'Ordre ont
été dans les deux firmes, mais une position individuelle est au-dessus de
toute autre comme la clef d'opération de l'Ordre : W. Averell
Harriman (l'Ordre 1913).
(1)
Une copie se trouve à l'U. S State Departement Decimal File, Microcopy 316, Roll
22, Frame 656.
II. W. AVERELL
HARRIMAN (L'ORDRE 1913)*.
Le nom de William Averell
Harriman ramène derrière les scènes politiques mondiales plus fréquemment que
tout autre membre de l'Ordre. C'est peut-être parce que Harriman est un homme
remarquablement actif. Né en 1891, initié à Yale en 1913, Harriman est encore
digne d'intérêt dans les médias des années 1980. En juin 1983 Harriman avait un
rendez-vous privé avec Yuri Andropov à Moscou et en décembre 1983, à 92 ans,
s'est cassé sa jambe droite en nageant dans la mer de Barbade. Quoi que nous
disions ici au sujet d'Averell, nous devons noter son
énergie vraiment remarquable et sa longévité.
Dans les biographies officielles sur
Harriman, cependant, il n'y a aucune mention de L'Ordre, des Skull and Bones, ou du Russell
Trust. Comme d'autres initiés Harriman a expurgé avec soin l'adhésion du
dossier public. Nous n'avons pas cependant déterminé si cette adhésion avait
jamais été connue du FBI pour user en-arrière plan de chèques dont il a eu
besoin pour des places au gouvernement, ou peut-être personne ne s'est jamais
donné la peine de demander l'origine d'un chèque à Averell
Harriman.
Pour comprendre Averell
Harriman nous avons besoin de revenir à son père, Edward H. Harriman, le
« baron voleur » du 19° siècle. La biographie d'Edward Harriman (E.H.
Harriman : A Biography) est aussi intéressée que
toutes les biographies domestiquées. Elle a été écrite par George Kennan (publié par Houghton Mifflin
en 1922) qui était actif au département d'État de Dean Acheson. L'auteur du
célèbre - quelques-uns disent infâme - document 68 du Conseil de Sécurité
Nationale n'était autre que George Kennan. (Voir mémorandum
numéro 5)
Edward Harriman a commencé le travail à
14 ans avec une petite éducation, mais s'est marié avec Mary Averell, fille d'un banquier de New York et président de
chemins de fer. À 22 ans, Harriman a acheté un siège à la Bourse de New York et
est devenu chanceux ou s'est fait mal avec l'Union Pacifique après l'accident
de 1893.
Même le Dictionnaire des Biographie
américaines largement accepté déclare que Harriman était par la suite coupable
d'une combinaison dans une atteinte à la liberté de commerce (cas de 1904 Northern Securities), que ses activités financières
douteuses lui ont permis de mettre la main sur 60 millions de dollars d'une
manière qui a amenée la commission du commerce entre états à enquêter. Cette
source cite Harriman comme « exemple de comment une route peut être
drainée de ses ressources pour l'avantage d'initiés ».
Harriman a imprimé des titres avec une
valeur nominale de 80 millions de dollars pour étendre la capitalisation de ses
voies ferrées. En revanche, Harriman a négligé d'acquérir des améliorations et
des propriétés pour plus de 18 millions de dollars. En d'autres termes, 60
millions de dollars des titres étaient de l'eau, principalement vendus à
travers Kuhn Loeb & Co., ses parieurs et
banquiers. Les 60 millions de dollars sont allés dans la poche de Harriman.
Le rapport ICC de 1904 a déclaré :
« Il a été admis par M. Harriman
qu'il y avait approximativement 60 millions de dollars de réserve et de passif
publiés, contre lequel aucune propriété n'avait été acquise et c'est
indubitablement une évaluation exacte". (1)
En bref, M. Edward H. Harriman était
apparemment un voleur, un escroc, et un criminel, parce que la conversion
frauduleuse de 60 millions de dollars est un crime. Harriman est resté hors de
prison par des dépenses judicieuses envers les politiciens et les partis
politiques. Le biographe George Kennan raconte
comment Harriman a répondu en 1904 à l'appel du président Theodore Roosevelt
avec 250,000 dollars pour le comité national républicain. (2)
Ces fonds ont été dirigés vers le comité
par l'ami et avocat de Harriman, le juge Robert Scott Lovett.
Lovett était aussi le conseiller général pour les
chemins de fer de l'Union Pacific et pourrait être décrit comme l'homme de main
de Harriman. Le fils du juge Lovett, Robert Abercrombie Lovett (L'Ordre 1918)
est allé à Yale et avec les deux garçons Harriman, Roland et Averell, a été initié dans l'Ordre. Nous retrouverons
encore Robert Abercrombie Lovett
dans les années 1950 comme secrétaire à la défense, partenaire dans Brown Brothers, Harriman, et une force clé pour avoir du
président Harry Truman le rappel du général Douglas MacArthur de Corée. Par
elle-même la famille Lovett est secondaire. Quand
nous la lions à la famille Harriman nous avons un exemple de comment ces familles
s'aident l'une et l'autre le long du chemin pour un objectif commun.
En tout cas, 250 000 dollars ont
rapidement changé la vision de Théodore Roosevelt sur Harriman. Deux ans après
le cadeau, Roosevelt a écrit au sénateur Sherman et a décrit Harriman comme un
homme à la « corruption profondément assise », un « citoyen
indésirable » et « un ennemi de la République ». (3)
Une autre description du père d'Averell Harriman est dans le Concise Dictionary
of National Biography (page 402) :
« Confiant, dominant, froid et impitoyable, il n'épargnait ni ami ni
ennemi si ils avaient bloqué ses plans ».
Maintenant nous ne pouvons pas visiter
les péchés du père sur ses fils, mais nous devrions penser à cette origine
quand nous regardons les carrières des garçons Harriman, Averell
et Roland. Au moins nous avons des raisons d'approfondir derrière la façade des
relations publiques et peut-être suspecter le pire.
*
Les noms des partenaires de Brown Brothers, Harriman
en 1972 a été inclus dans Introduction à L'Ordre. Approximativement une
centaine de documents des années 1920 sur Harriman peuvent être trouvés à l'U.
S. State Department, Decimal
File, Microcopy 316, Roll 138 (861.6364-6461).
(1)
Gustavus Myers. History of
the Great American Fortunes (Modern Library, New York, 1937) p. 500.
(2)
George Kennan, op., cit, p
192.
(3)
Augustus Myers, op., cit, p 214.
La
Famille Harriman et ses satellites dans L'Ordre.
Superficiellement, la vie d'Averell Harriman a été assez différente de celle de son
père. Voici un résumé officiel de la longue carrière d'Averell
Harriman :
- Marié trois fois :
1 - 1915 Kitty
Lanier Lawrence
2 - 1930 Marie Norton Whitney (4)
3 - 1971 Pamela Churchill Hayward (5)
- École préparatoire de Groton, puis
Yale. Initié dans l'Ordre en 1913.
- A débuté avec la compagnie de son
père, l'Union Pacifique Railroad,
- 1917 a organisé la corporation de
construction navale marchande, a vendu tous ses intérêts dans la navigation en
1925.
- 1917 directeur de la Garanty Trust. Les avoirs de la famille d'environ un tiers
du capital de la Garanty ont été mis dans J.P. Morgan
en 1912.
- 1920 a établi la compagnie W.A
Harriman, avec son frère Roland comme vice-président.
- 1923 a formé la compagnie Géorgienne
du manganèse.
- 1933 W.A. Harriman a fusionné avec
Brown Brothers pour devenir Brown Brothers,
Harriman.
- 1934 administrateur assistant spécial
du National Recovery Act de
Roosevelt.
- 1941 Ministre en Grande-Bretagne en
charge du prêt bail pour la Grande-Bretagne et la Russie.
- 1941 ambassadeur en Union Soviétique.
- 1946 ambassadeur en Grande-Bretagne.
- 1946 Secrétaire du commerce.
- 1948 représentant américain de ECA en
Europe.
- 1950 assistant spécial du président
Truman.
- 1951 représentant américain aux
réunions de la défense de l'OTAN.
- 1951 directeur de l'agence de la
sécurité mutuelle.
- 1955 gouverneur de l'État de New York.
- 1961 ambassadeur à Large.
- 1961 secrétaire auxiliaire d'État pour
l'Extrême-Orient.
- 1963 sous secrétaire d'État pour les
affaires politiques.
- 1968 représentant américain à Paris
sur les pourparlers de « paix » pour le Vietnam.
- 1974 président du détachement spécial
de politique étrangère du parti démocrate.
- 1975 associé limité de Brown Brothers, Harriman.
- 1983 a rendu visite à Yuri Andropov à
Moscou.
Avec cette longue expérience globale, on peut
suspecter que Harriman ait développé une connaissance, une compréhension et une
perception profonde du monde. Mais en fait ses écrits suggèrent qu'il est, ou
plutôt stupide, ou un des hommes les plus trompeurs qui a jamais marché sur la
face de notre monde. Prenons un exemple : un article écrit par Averell Harriman, publié dans Look, le 3 octobre 1967 et
intitulé « De Staline à Kosygin : les mythes et
les réalités. »
Voici deux extraits :
1 – « Par conséquent au début des
années vingt mon entreprise a participé aux crédits pour financer le commerce
avec la Russie. Nous avons trouvé, comme d'autres l'ont fait, que le nouveau
gouvernement était très méticuleux pour remplir ses engagements
financiers. »
En fait, les Soviets ont exproprié
les concessions des années 1920, y compris Harriman, habituellement sans
remboursement. Harriman a été dupé par les Soviet dans sa concession Géorgienne
du manganèse, puis les a persuadés de prendre 3 million de dollars dans des
obligations soviétiques comme compensation (Voir les documents reproduits
ci-dessous du département d'état au commerce confirmant la concession de
manganèse de Harriman 861.637/5). Cette « compensation » soviétique,
en effet, a mis Harriman dans la position de faire le premier prêt américain à
la Russie, violant ainsi la loi États-Unis contre de tels prêts.
Mais c'est ce qu'a dit Harriman à John
B. Stetson, Jr. du Département d'État (861.637 - Harriman). « M. Harriman
a dit qu'ils s'attendent à laisser tomber approximativement trois million de
dollars qu'ils veulent mettre à la charge de l'expérience. » Harriman
appelle cela « très méticuleux pour remplir ses obligations
financières. »
2 – « Du côté russe, un des mythes
les plus gênants est que l'Amérique est dirigée par un « cercle
souverain », composé de gens de Wall Street et d'industriels qui ont un
intérêt dans la guerre froide continue et les armes circulent pour soutenir
l'économie « capitaliste ». Tous ceux qui connaissent la politique
américaine savent que c'est une absurdité. »
Malheureusement, les russes ont vraiment
raison sur les aspects politiques de celui-ci. En faisant la déclaration
précitée, Harriman confirme non seulement la paranoïa russe, c.-à-d., que les
capitalistes ne peuvent pas être des gens de confiance pour dire la vérité,
mais trompe aussi l'audience des lecteurs américains de Look, en fait, ils
croient avoir une participation dans la marche des affaires politiques.
Comparez ce paragraphe à ces séries sur l'Ordre et vous verrez le chemin
détourné de l'esprit des travaux d'Harriman, peut-être pas si différent de
l'aîné Harriman.
La biographie officielle sur Harriman
précédemment décrite suggère que Harriman, avec ses décennies passées à
l'intérieur de la politique, doit être bien informé de la dépendance de l'Union
Soviétique de la technologie de l'Ouest : que l'Union Soviétique ne peut faire
aucun progrès économique sans entreprise technologique de l'Ouest. En fait,
Staline lui-même l'a dit à Harriman comme tant de fois en 1944. Voici un
extrait d'un rapport de l'ambassadeur Harriman à Moscou au Département d'État,
daté du 30 juin 1944 :
« Staline a rendu hommage à
l'assistance rendue par les États-Unis à l'industrie soviétique avant et
pendant la guerre. Il a dit qu'environ deux tiers de toutes les grandes
entreprises industrielles dans l'Union Soviétique avaient été construites avec
l'aide des États-Unis ou une assistance technique. » (6)
Staline aurait pu ajouter que l'autre
tiers de l'industrie soviétique avait été construit par des compagnies
britanniques, allemandes, françaises, italiennes, finlandaises, tchèques et
japonaises.
En bref, Harriman savait de première
main qu'avant 1944 au moins l'Ouest avait construit l'Union Soviétique.
Maintenant examinons la biographie officielle de Harriman avec ses ficelles de
rendez-vous concernant l'OTAN, l'Agence de Sécurité Mutuelle, le Département
d'État, la politique étrangère, et ainsi de suite. A ces postes Harriman a
activement poussé pour un développement militaire des États-Unis. Mais si
l'Union Soviétique a été vue comme étant un ennemi en 1947, alors nous n'avions
pas besoin de construire une défense massive. Ce que nous aurions dû faire
était de cesser le transfert de technologie. Il n'y avait aucune technologie
soviétique - et HARRIMAN SAVAIT QU'IL N'Y AVAIT AUCUNE TECHNOLOGIE SOVIÉTIQUE.
En outre, Harriman a été au premier rang
du cri pour « plus de commerce » avec l'Union Soviétique - et le
commerce est le véhicule du transfert de technologie. En d'autres termes,
Harriman a mené deux POLITIQUES INCOMPATIBLES SIMULTANÉMENT.
(a) une intensification du pouvoir
soviétique par l'exportation de notre technologie, et
(b) une défense de l'ouest contre ce
même pouvoir.
N'est pas ce la dialectique Hégélienne ?
Thèse contre antithèse, puis conflit qui mène à une nouvelle synthèse. Dans les
mémorandums suivants nous montrerons comment Harriman et ses associés dans la
« Fraternité de Pouvoir » se sont occupés de ce programme de création
de conflits.
De plus, Harriman est naturellement très
sensible quand il est défié sur son pieux « j'ai toujours raison au sujet
des Soviets » et sur leur attitude.
Une occasion mémorable était en 1971
quand l'auteur Edward (Teddy) Weintal était à un
dîner avec Harriman. Quand Harriman a fait étalage de sa vieille ligne usée :
« J'étais le premier à prévenir des dangers Soviétiques… »
Weintal l'a froidement arrêté. Dans sa
recherche pour un livre, Weintal avait trouvé des
documents accusant Harriman dans les Archives Nationales (semblable à ceux
reproduits dans ce livre). En particulier, Weintal a
cité un télégramme du Département d'État daté du 12 février 1944 de Harriman à
Roosevelt. Weintal dit,
« Vous avez dit à Roosevelt que
vous avez été convaincu que les Soviets ne voulaient pas présenter un
gouvernement communiste en Pologne. »
Alors Harriman, à 79 ans, a sauté de la
table de la salle à manger et a agité ses poings vers Weintal
âgé de 70 ans. Harriman a crié, « si vous imprimez n'importe quoi comme
cela dans votre livre, je vous briserai
votre mâchoire. »
Officieusement, l'hôte agité a séparé
les deux hommes, mais pas avant qu'un journaliste du Washington Post ait noté
les détails. (Voir Washington Post, 17 mars 1971, Colonne VIP par Maxine Cheshire).
(4)
Pour Marie Norton Whitney, voir Volume Un. L'Ordre.
(5)
Pamela Hayward était marié autrefois à Randolph Churchill, donc liant Harriman
au pouvoir établi britannique.
(6)
Original au département d'état des Etats-Unis, dossier 033.1161 Johnston
Eric/6-3044 télégramme du 30 juin 1944.
III.
LA GUARANTY TRUST COMPANY.
La Guaranty
Trust en a été fondée 1864 à New York. Les 100 années qui suivirent,
l'établissement bancaire s'est rapidement étendu en absorbant d'autres banques
et des sociétés fiduciaires ; en 1910 elle a fusionné avec la Morton Trust Company, en 1912 avec la Standard Trust Company,
et en 1929 avec la National Bank of Commerce. Le groupe J. P. Morgan a
efficacement contrôlé la Guaranty Trust depuis 1912
quand Mme Edward Harriman (mère de Roland et Averell
Harriman) a vendu son bloc de 8 000 parts, sur un total éminent de 20 000
parts, à J.P. Morgan. En 1954 la Garanty Trust était
devenue la filiale bancaire la plus importante de la firme J.P. Morgan et
depuis 1954 les entreprises fusionnées ont été connues sous le nom de Morgan-Garanty Compagnie.
Le capital d'origine de la Garanty Trust provient des familles Whitney, Rockefeller,
Harriman et Vanderbilt, toutes représentées dans l'Ordre, et dans le
Comité de direction de la Garanty Trust par des
membres des familles, durant la période dont nous discutons.
Harry Payne Whitney (L'Ordre 1894) a
hérité de deux fortunes de la Standard Oil des
familles Payne et Whitney. H.P. Whitney était directeur de la Garanty Trust, comme l'était son père, William C. Whitney
(L'Ordre 1863). Alfred Gwynne Vanderbilt (L'Ordre
1899) a représenté la famille Vanderbilt jusqu'à ce qu'il se noie en mer dans
le naufrage du Lusitania en 1915. (Sa sœur Gertrude s'est mariée avec Harry
Payne Whitney, ci-dessus). Le pouvoir de L'Ordre est reflété dans un incident
bizarre comme celui d'Alfred Gwynne Vanderbilt qui a
abordé le Lusitania à New York pour son voyage prophétique. Un télégramme
prévenant Vanderbilt de ne pas naviguer, a été délivré au Lusitania avant qu'il
parte, mais n'est jamais parvenu à Vanderbilt. Par conséquent, Vanderbilt est
parti avec le bateau.
L'investissement de Harriman dans la Garanty Trust a été représenté par W. Averell
Harriman.
L'investissement de Rockefeller dans la Garanty Trust a été représenté par Percy Rockefeller
(l'Ordre 1900).
En bref, l'Ordre a été associé de près
avec la Garanty Trust et Morgan-Guaranty
bien avant 1912 quand Mme Edward Harriman a vendu ses intérêts à J.P. Morgan. Averell Harriman est resté dans le conseil d'administration
de la Garanty Trust après le transfert. Les membres
suivants de L'Ordre ont aussi été officiers et directeurs de la compagnie Garanty Trust :
Harold Stanley (L'Ordre 1908) : Harold
Stanley, né en 1885, était le fils de William Stanley, un inventeur associé
avec la compagnie General Electric. Stanley a été préparé pour l'université de
Yale à l'École élitiste Hotchkiss, Lakeville, Connecticut. Un athlète excellent, Stanley a été
diplômé de Yale en 1908 et a été initié dans L'Ordre.
Après Yale, Stanley a joint la banque
nationale d'Albany et alors, entre 1913-1915, était avec J.G. White (proéminent
dans la construction soviétique du premier plan de cinq ans). En 1915 Stanley
il a rejoint la Garanty Trust comme Vice-président.
De 1921 à 1928 il était président de la Garanty Trust
et alors partenaire dans la firme de J.P. Morgan, remplaçant William Morrow. De 1935 à 1941 il était Président de Morgan,
Stanley & Company, puis partenaire de 1941 à
1955, et commanditaire après 1956, jusqu'à sa mort en 1963.
En bref, un membre de l'Ordre était
vice-président, puis président de la compagnie Garanty
Trust dans les années 1915 à 1928 - les années qui enregistrent la révolution
bolchevique et la montée de Hitler au pouvoir en Allemagne.
Joseph R. Swan (L'Ordre 1902). La
compagnie Garanty était une filiale de la compagnie Garanty Trust. Joseph Rockwell Swan (L'Ordre 1902) était
président de la compagnie Garanty aussi bien que
directeur de la compagnie Garanty Trust.
Percy Rockefeller (L'Ordre 1900). Percy
Rockefeller, né en 1878, était le fils de William D. Rockefeller (frère de John
D. Rockefeller) et héritier d'une partie de la fortune de la Standard Oil. Percy était directeur de la Garanty
Trust dans la période 1915-1930.
Comment L'Ordre est lié à la Guaranty Trust Company et à Brown Brothers, Harriman.
L'ORDRE.
GARANTY TRUST COMPANY :
HAROLD STANLEY (L'Ordre 1908)
W. MURRAY CRANE (L'Ordre 1904)
HARRY P. WHITNEY (L'Ordre 1894)
W. AVERELL HARRIMAN (L'Ordre 1913)
KNIGHT WOOLLEY (L'Ordre 1917)
FRANK P. SHEPARD (L'Ordre 1917)
JOSEPH R. SWAN (L'Ordre 1902)
THOMAS COCHRANE (L'Ordre 1894)
PERCY ROCKEFELLER (L'Ordre 1900)
PARTENAIRES APRES LA IIe GUERRE MONDIALE
:
GEORGE H. CHITTENDEN (L'Ordre 1939)
WILLIAM REDMOND CROSS (L'Ordre 1941)
HARRY P. DAVISON, JR. (L'Ordre 1920)
THOMAS RODD (L'Ordre 1935)
CLEMENT D. GILE (L'Ordre 1939)
DANIEL P. DAVISON (L'Ordre 1949)
BROWN BROTHERS, HARRIMAN,
autrefois
W.A. HARRIMAN
W. AVERELL HARRIMAN (L'Ordre 1913)
E. ROLAND HARRIMAN (L'Ordre 1917)
ELLERGY S. JAMES (L'Ordre 1917)
RAYON MORRIS (L'Ordre 1901)
PRESCOTT SHELDON BUSH (L'Ordre 1917)
KNIGHT WOOLLEY (L'Ordre 1917)
MORTIMER SEABURY (L'Ordre 1909)
ROBERT A. LOVETT (L'Ordre 1918)
PARTENAIRES APRES LA IIe GUERRE MONDIALE :
EUGENE WM. STETSON, JR. (L'Ordre 1934)
(1937-42)
WALTER H. BROWN (L'Ordre 1945)
STEPHEN Y. HORD (L'Ordre 1921)
JOHN BECKWITH MADDEN (L'Ordre 1941)
GRANGER K. COSTIKYAN (L'Ordre 1929)
PARTENAIRE PAS DANS L'ORDRE :
MATTHEW C. BRUSH (franc-maçon 32°)
IV.
BROWN BROTHERS, HARRIMAN.
L'autre véhicule opérationnel utilisé
par L'Ordre était la firme bancaire privée Brown Brothers,
Harriman. Avant 1933 la compagnie W. A. Harriman était le véhicule, et Brown Brothers n'entre pas dans l'image. Après 1933, l'entreprise
fusionnée a continué les activités de la compagnie Harriman.
Dans Introduction à l'Ordre, nous avons
présenté des détails de l'entreprise fusionnée. Cependant, il y a un aspect que
nous voulons identifier : le rôle extraordinaire de la classe de Yale de 1917
dans Brown Brothers, Harriman et les événements
décrits dans les Mémorandums trois et quatre.
Les cinq membres suivants de la classe
de 1917 (seulement quinze initiés) étaient impliqués :
Knight Woolley (L'Ordre 1917) était avec
la Guaranty Trust en 1919-1920, la compagnie Harriman
en 1927-1931, puis Brown Brothers, Harriman de 1933
au temps présent. Woolley était aussi un directeur de la banque de réserve
fédérale - Federal Reserve Bank.
Frank P. Shepard
(L'Ordre 1917) a aussi rejoint la Guaranty Trust en
1919 et a été un vice-président de 1920 à 1934, la période qui concerne le
développement de la Russie soviétique et du parti nazi d'Hitler. Depuis 1934 Shepard était avec la compagnie Bankers Trust, un membre du
groupe de banques Morgan.
Ellery Sedgewick
James (L'Ordre 1917) était un partenaire dans Brown Brothers,
Harriman.
Et finalement, deux caractères
intéressants : Edward Roland Noel Harriman (L'Ordre 1917) et Sheldon Prescott
Bush (L'Ordre 1917), le père du président George Herbert Walker Bush (L'Ordre
1948), et grand-père du Président George Walker Bush (L'Ordre 1968).
V.
L' « HOMME DE PAILLE » DE L'ORDRE : MATTHEW C. BRUSH
(franc-maçon 32°).
De la première guerre mondiale jusqu'aux
années 1930 « l'homme de paille » de l'Ordre, dans la Guaranty Trust et chez Brown Brothers,
Harriman, était Matthew C. Brush.
Brush n'était pas de Yale, ni un membre de
L'Ordre, mais à travers une réunion accidentelle dans les années 1890 ses
talents ont été utilisés par L'Ordre. Brush est
devenu un Chevalier Templier, un franc-maçon du 32e degré et autre, mais pas -
aussi loin que nous pouvons retracer - lié de plus près au centre du pouvoir.
Brush est né à Stillwater, Minnesota, en
1877, et était un diplômé de l'Armor Institute of technology
et du MIT. Par accident son premier travail dans les années 1890 était comme
secrétaire chez Franklin MacVeagh & Company de Chicago. Franklin MacVeagh
était un membre (L'Ordre 1862) et plus tard secrétaire au trésor (1909-1913)
sous le président William Taft (L'Ordre 1878).
MacVeagh lui-même, comme distinct de Brush, est un peu difficile à classer. En 1913 MacVeagh a quitté le trésor et a démissionné comme
administrateur de l'université de Chicago. Vers 1919 il est devenu délinquant
dans ses honoraires au Russell Trust. Nous avons une copie d'un avis
importunant envoyé à MacVeagh par Otto Bannard (L'Ordre 1876), président de New York Life et
trésorier pour L'Ordre en 1919. L'avis demande que MacVeagh
paie son dû.
Tandis que la piste MacVeagh
se termine en fondu après 1913, celle de Matthew Brush,
son employé unique, fleurit. Après une série de postes dans des compagnies
ferroviaires, Brush a été fait vice-président de la
corporation internationale américaine en 1918 et président en 1923. Il était
aussi président de l'immeuble de bureaux Equitable, connu aussi comme 120
Broadway, illustré ci-dessous.
De plus, Brush
était président de Barnsdall Corporation et de la
compagnie Géorgienne du Manganèse ; la signification de ces postes sera vue
dans le prochain mémorandum.
Le but de ce mémorandum a été de
démontrer le contrôle de deux établissements bancaires par des membres de
L'Ordre. Il peut être dit que les deux, Garanty Trust
et Brown Brothers, Harriman, ont été dominés et
substantiellement possédés par des individus identifiés comme membres de
L'Ordre. En outre, la Garanty Trust et la compagnie
originale W. A. Harriman ont été établies par des membres de L'Ordre.
Brown Brothers n'a pas été absorbée jusqu'à 1933.
Maintenant, examinons l'évidence que ces
deux établissements bancaires ont été des véhicules pour la création de guerre
et de révolution.
MEMORANDUM NUMERO TROIS : THESE -
L'ORDRE CRÉE L'UNION SOVIETIQUE.
Dans un livre précédent, publié en 1974, nous avons présenté l'évidence majeure d'une assistance de Wall Street à la révolution bolchevique. Cette assistance était principalement dans l'argent, les armes et munition, et dans le soutien diplomatique à Londres et à Washington, D.C. Wall Street et la révolution bolchevique a aussi introduit le concept que Quigley a décrit, c.-à-d., que Morgan et d'autres intérêts financiers ont financé et ont influencé de gauche à droite tous les partis dans le spectre politique.
Ce mémorandum continue l'histoire, mais
maintenant lie L'Ordre à la première évidence de la participation de Wall
Street.
Dans les pages suivantes nous
reproduisons une carte du quartier de Wall Street et une liste d'entreprises
associées à la révolution bolchevique et au financement de Hitler localisées
dans ce quartier. Nous pouvons identifier maintenant l'influence, en fait
l'influence dominante, de L'Ordre dans ces entreprises.
L'activité révolutionnaire s'est
concentrée au bâtiment Equitable Trust, 120 Broadway, dans le bâtiment dont la
photographie est reproduite précédemment. Cela avait été l'adresse de E. H.
Harriman. La corporation internationale américaine était localisée au 120
Broadway. Le Bankers Club - club des banquiers - où les banquiers de Wall
Street se rencontraient pour déjeuner, était en haut du bâtiment. C'était dans
ce club somptueux que les plans ont été mis au point par William Boyce Thompson
pour la participation de Wall Street dans la révolution russe de 1917. La Garanty Securities était au 120 Broadway, pendant que la Garanty Trust était à la porte suivante au 140 Broadway (le
bâtiment peut être vu à la gauche du 120).
I.
L'ORDRE POUSSE POUR AIDER L'ARMÉE SOVIÉTIQUE.
Heureusement nous avons une copie de la
note écrite par un membre de L'Ordre, résumant les intentions pour la
révolution bolchevique de 1917. La note a été écrite par Thomas D. Thacher (L'Ordre 1904), partenaire dans le cabinet
juridique de Wall Street Simpson, Thacher &
Bartlett. L'adresse de Thacher était au 120 Broadway.
Aujourd'hui ce cabinet juridique, maintenant dans Battery
Plaza, a la plus grosse facturation de Wall Street et
a comme partenaire le précédent secrétaire d'état Cyrus Vance
(Scroll & Key).
En 1917 Thacher
était en Russie avec la mission de la croix rouge de William Boyce Thompson.
Après des consultations à New York, Thacher a été
envoyé à Londres pour conférer avec Lord Northcliffe
au sujet de la révolution bolchevique puis à Paris pour des pourparlers
semblables avec le gouvernement français.
La note de Thacher
exhorte non seulement la reconnaissance du gouvernement soviétique à peine
survivant qui au début 1918 contrôlait seulement une très petite portion de la
Russie, mais aussi une assistance militaire pour l'armée soviétique et une
intervention pour laisser les japonais hors de la Sibérie jusqu'à ce que les
bolcheviks puissent prendre la relève.
ENTREPRISES LIÉES À L'ORDRE AU, OU PRÈS, DU 120 BROADWAY EN 1917.
120 Broadway - Edward H. Harriman (avant
sa mort)
59 Broadway - Compagnie W.A. Harriman
120 Broadway – American International
Corporation - corporation internationale américaine
23 Wall - Firme J.P. Morgan
120 Broadway - Banque de réserve
fédérale de New York
120 Broadway – Bankers Club (étage
supérieur)
120 Broadway - Thomas D. Thacher (de Simpson, Thacher
& Bartlett)
14 Wall - William Boyce Thompson
120 Broadway - Guggenheim Exploration
15 Broad - Stetson, Jennings
& Russell,
120 Broadway - C.A.K. Martens de
Weinberg & Posner (le premier « ambassadeur »
soviétique)
110 W. 40e Street - Bureau Soviétique
60 Broadway - bureau d'Amos Pinchot
120 Broadway - Stone & Webster
120 Broadway - General Electric
120 Broadway - Sinclair Gulf Corp.
120 Broadway - Garanty
Securities
140 Broadway - Garanty
Trust Compagnie
233 Broadway - Chambre de commerce
Anglo-Russe
MEMBRES
INDIVIDUELS DE L'ORDRE AU 120 Broadway :
George Webster Adams (L'Ordre 1904)
Allen Wallace Ames (L'Ordre 1918)
Philip Lyndon Dodge
(L'Ordre 1907)
Voici les principales sections de la
note de Thacher :
« Tout d'abord… les alliés devraient
décourager l'intervention japonaise en Sibérie. En second, la plus grande
assistance devrait être donnée au gouvernement soviétique dans ses efforts pour
organiser une armée révolutionnaire volontaire. Troisièmement, les
gouvernements alliés devraient donner leur soutien moral au peuple russe dans
leurs efforts afin de libérer leur propre système politique de la domination de
tout pouvoir étranger… Quatrièmement, tant que le conflit ouvert résultera
entre le gouvernement allemand et le gouvernement soviétique de Russie il y
aura une occasion pour une pénétration commerciale paisible des agences
allemandes en Russie. Aussi longtemps qu'il n'y a pas de fracture ouverte, ce
sera probablement impossible de prévenir entièrement un tel commerce. Les mesures
devraient être prises par conséquent pour entraver, dès que possible, le
transport de grain et de matières premières de la Russie à l'Allemagne. »
(Le document complet est au U. S. State Department decimal file microcopy 316, roll
13, frame 698.)
Le lecteur devrait noter le paragraphe
deux en particulier : « En second, la plus grande assistance devrait être
donnée au gouvernement soviétique dans ses efforts pour organiser une armée
révolutionnaire volontaire. » Cette assistance a été enregistrée dans mon
livre intitulé Suicide National : Aide militaire à l'Union Soviétique.
C'était en fait la politique cachée
adoptée aux plus hauts niveaux, dans le secret absolu, par les États-Unis et
dans une certaine mesure par le Groupe (surtout Milner) en Grande-Bretagne. Thacher n'avait apparemment pas trop de succès avec le
gouvernement français.
Quand le Président Woodrow
Wilson a envoyé des troupes américaines pour garder le chemin de fer
trans-sibérien, des directives secrètes ont été données par Woodrow
Wilson en personne au général William S. Graves. Nous n'avons cependant
pas localisé ces directives (bien que nous sachions qu'elles existent), mais
une proche lecture des dossiers disponibles montre que l'intervention
américaine avait peu à faire avec le maintien de l'activité anti-bolchevique,
comme avec celle des soviets, de George Kennan et
d'autres écrivains.
Les Soviets étaient si reconnaissant
pour l'assistance américaine dans la révolution qu'en 1920 - quand les
dernières troupes américaines ont quitté Vladivostok - les bolcheviks leur ont
donné un adieu amical.
Le New York Times a rapporté (15
février, 1920 7:4) :
Notez en particulier la phrase :
« … appelant les américains vrais
amis qui à un temps critique ont sauvé ce mouvement présent. »
Normalement les rapports incompatibles
avec la ligne du pouvoir établi sont étouffés, par les agences de presse ou par
les bureaux de réécriture des plus grands journaux (les petits papiers suivent
le New York Times malheureusement). C'est un rapport qui est passé au travers,
intact.
En fait, les États-Unis ont pris la
relève et ont gardé la voie ferrée sibérienne jusqu'à ce que les soviets aient
gagné un pouvoir suffisant pour prendre la relève. Les missions militaires
britanniques et françaises en Sibérie ont enregistré les actions
extraordinaires de l'armée des États-Unis, mais aucune mission n'a fait
beaucoup de progrès avec son propre gouvernement.
D’aussi loin que l'aide à l'armée
soviétique est concernée, il y a des registres du département d'état qui
montrent que des armes et des munitions ont été expédiées aux bolcheviks. Et en
1919, pendant que Trotsky faisait des discours
anti-américains au public, il demandait aussi à l'ambassadeur Francis une
inspection de l'équipe militaire américaine pour former la nouvelle armée
soviétique. (Voir Antony C. Sutton, Suicide National,
Arlington House, New York, 1974 et Wall Street et la révolution bolchevique,
Arlington House, New York, 1974).
II.
L'ORDRE POUSSE EN FAVEUR DES SOVIETS AUX ÉTATS-UNIS.
Cependant, c'était à Washington et à
Londres que L'Ordre a vraiment aidé les soviets. L'Ordre a réussi non seulement
à prévenir les actions militaires contre les bolcheviks, mais à rendre si
boueuses les eaux de la politique que beaucoup de matières premières vitales
exigées et des marchandises, finalement des emprunts également, étaient
capables de s'écouler des États-Unis aux Soviets, malgré une proscription
légale.
Les documents suivants illustrent
comment les membres de L'Ordre étaient capables d'encourager les ambitions
soviétiques aux États-Unis. Pendant que le ministère de la justice expulsait
des soi-disant « rouges » en Russie, une force beaucoup plus forte
était au travail DANS le gouvernement américain pour garder la jeune
Union Soviétique intacte.
Note
de l'éditeur :
les reproductions suivantes des deux
lettres sont très mauvaises. Nous imprimons, pour aider les lecteurs, les
copies que nous avons.
211
Hon.
William Kent, 29
mai 1919,
Commission
Tarifaire des Etats-Unis,
Washington,
DC.
Cher
Billy :
Cela vous présentera mon ami, le
professeur Evans Clark, maintenant associé avec le bureau d'information de la
République Soviétique Russe. Il veut parler avec vous de la reconnaissance de Wolchak, de la levée du blocus, etc., et obtenir votre
conseil quant à appuyer les sénateurs qui seraient aptes à se lever et faire
une bagarre courageuse. Ne voulez vous pas faire ce que vous pouvez pour lui.
Comme je le vois, nous prenons un
(illisible) Russie qui laissera, jusqu'à maintenant, notre puissamment bonne
réputation, mal endommagée.
Espère vous voir bientôt à Washington.
Fidèlement votre,
A. P
1543
M.
Santeri Nourteva, 22 novembre 1918,
Bureau
d'Information finlandais,
299
Broadway, Ville,
Cher
M. Nuorteva :
Laissez-moi vous remercier pour votre
très gentille lettre du 1er novembre ; Je m'excuse pour ne pas avoir répondu
plus tôt.
J'ai lu votre bulletin sur le barrage de
mensonges, et je suis, inutile de le dire, chaleureusement compatissant avec
votre vue de la situation et avec le travail que vous faites. Une des choses
les plus sinistres est à présent le fait que les gouvernements vont dans la
publicité du commerce. Ils sont organisés afin qu'ils puissent faire ou
détruire des mouvements. Je vous envoie, sous pli séparé, une copie d'une
lettre que j'ai écrite, laquelle j'espère vous intéressera.
Avec tout mon respect,
Sincèrement votre,
Amos Pinchot
La lettre précitée est d'Amos Pinchot (L'Ordre 1897). Son frère, le conservateur Gifford Pinchot (L'Ordre 1889) était aussi un membre. Amos Pinchot était fondateur de l’union des libertés civiles
américaines et actif dans l'aide aux soviets pendant les premiers jours de la
révolution bolchevique. La lettre précitée, en exemplifiant cette assistance, a
été envoyée à Santeri Nourteva,
le 22 novembre 1918, seulement un an après la révolution de 1917. Pinchot était « chaleureusement compatissant avec
votre vue de la situation et le travail vous faites. » (Objet exposé
numéro 1543 des dossiers du Comité Lusk, New York.)
Qui était Nourteva
? Ce nom était un pseudonyme pour Alexander Nyberg,
un représentant soviétique aux États-Unis. Nyberg a
travaillé pour le bureau soviétique (nommé en premier bureau d'information
finlandais - un nom de couverture), avec Ludwig C.A.K. Martens, le premier
ambassadeur soviétique et autrefois un vice-président de Weinberg & Posner. Le bureau de New York de Weinberg & Posner était au - 120 Broadway ! L'assistant de Nyberg était Kenneth Durant, un homme de journal américain,
plus tard correspondant TASS aux Etats-Unis et un temps aide du « Colonel »
Edward House, homme mystérieux de l’administration Wilson. Le directeur du
département commercial dans ce bureau soviétique était le « Camarade Evans
Clark. » Clark est devenu plus tard administrateur de l’influente fondation Twentieth Century, et à la fondation Twentieth Century nous
trouvons un membre de L'Ordre - dans ce cas Charles Phelps Taft (L'Ordre 1918),
neveu du président et président de la haute cour de justice William Howard
Taft. Dans le volume futur sur les FONDATIONS, nous verrons comment Evans Clark
et L'Ordre, en travaillant ensemble à la Fondation Twentieth Century, avaient
un rôle considérable dans « l’Hégélisation »
de l'éducation américaine.
Le document qui suit est une brève
biographie du « Camarade Evans Clark », publiée par le bureau soviétique
en 1919 sur sa nomination comme auxiliaire, directeur du département commercial
du bureau, avec la tâche d'établir des relations commerciales avec les
Etats-Unis. Notez les associations de Harvard et Princeton.
Le commerce était vital pour la survie
de l'Union Soviétique. En 1919 toutes les usines russes et les transports
étaient à l’arrêt. Il n'y avait pas de matières premières et aucunes
compétences disponible.
Pour l’assistance Evans Clark s’est
tourné vers L'Ordre. Le 29 mai 1919, Amos Pinchot a
écrit membre des Skull and Bones
et fort Républicain William Kent au sujet de l’augmentation du blocus contre
les Soviet. William Kent (L'Ordre 1887) était dans la commission tarifaire
américaine et en retour a écrit au sénateur Lenroot
pour demander une entrevue au « Professeur » Evans Clark. (Albert Kent, son
père, était un membre (L'Ordre1853) et il s'est marié avec la fille de Thomas Thacher (L'Ordre1835).
En bref, deux membres de L'Ordre, Pinchot et Kent, ont coopéré pour pousser un opérateur
bolchevique connu sur un sénateur naïf. Aucun membre de L'Ordre a prévenu le
Sénateur Lenroot au sujet de l'affiliation de Clark
avec le bureau soviétique.
III.
COMMENT L'ORDRE A DÉVELOPPÉ L'UNION SOVIÉTIQUE STAGNANTE
Entre 1917 et 1921 les Soviets ont
poussé leur contrôle de la Russie en Sibérie et dans le Caucase. Comme nous
l’avons noté, les États-Unis sont intervenus en Sibérie le long de la voie
ferrée Transsibérienne. Les histoires d'intervention américaine de George Kennan et des Soviets maintiennent que c'était une
intervention anti-soviétique. En fait, ce n'était rien du genre. Les troupes
américaines étendues le long de la voie ferrée sibérienne l’étaient seulement
pour mettre les japonais dehors, pas pour mettre les Soviets dehors. Quand ils
sont partis à travers Vladivostok, les autorités soviétiques ont renvoyé les
forces américaines avec retenue. Mais c'est encore une autre histoire non
racontée, qui n’est pas dans les manuels scolaires.
Le problème immédiat face aux Soviets était
de restaurer les usines russes silencieuses. Il y a eu un besoin de matières
premières, de compétences techniques et de fonds de roulements. La clef pour la
reconstruction russe était les champs de pétrole du Caucase. Les champs de
pétrole du Caucase sont un segment majeur de la richesse des ressources
naturelles de la Russie. Baku, le champ le plus important, a été développé dans
les années 1870. En 1900 il produisait plus de pétrole brut que des
États-Unis, et en 1901 plus de la moitié de la production brute mondiale
totale. Les champs de pétrole du Caucase ont survécu à la révolution et à
l’intervention sans dégât structurel majeur et est devenu un facteur
considérable dans la reprise économique soviétique, en produisant
approximativement 20 pour cent de tous les articles d'exportation par la valeur
; la plus grande source à elle seule d’échanges étrangers.
Les Bolcheviks ont pris le Caucase un 1920-1, mais jusqu'à 1923 le forage de champ de pétrole a presque cessé. Pendant la première année du pouvoir Soviétique « … pas un seul nouveau bien a commencé à donner du pétrole » (U.S State Dept. Decimal File, 316-137-221) et même deux années après l’occupation Soviétique, aucunes nouvelles propriétés de champ pétrolier n'avaient été développées. De plus, l’approfondissement de vieux puits a virtuellement cessé. En conséquence, l'eau s'est infiltrée dans les puits, et le pétrole brut courant est devenu un mélange d'huile et d’eau. Les registres des forages sont un excellent indicateur de l'état d'entretien du champ de pétrole, du développement, et de la production. La chute subite complète après la prise de pouvoir Soviétique est clairement suggérée par les statistiques. En 1900, la Russie avait été le plus grand producteur et exportateur du monde de pétrole brut ; presque 50,000 pieds de forage par mois avaient été exigés seulement à Baku pour maintenir cette production. Tôt vers 1921, le forage mensuel moyen de Baku avait décliné à 370 pieds insignifiants ou soi-disant (0.7 pour cent du taux de 1900), bien que 162 gréements fussent en ordre actif.
Alors, Serebrovsky,
président d'Azneft (le trust de production pétrolière
Soviétique), a mis en avant un programme pour la récupération dans un article
de la Pravda. Le plan pour 1923 était d’augmenter les forages des puits de
pétrole qui à 35,000 sazhens par année (245,000
pieds). Cela exigerait 35 foreuses rotatives (pour forer 77,000 pieds) et 157
foreuses par percussions (pour forer 130,000 pieds). Serebrovsky
a signalé que Azneft n'avait pas de foreuses rotatives,
et cette entreprise russe ne pourrait pas les fournir. Cependant, le forage
rotatif était essentiel pour le succès du plan.
Il a annoncé alors :
« Mais juste ici le capital américain va
nous supporter. L'entreprise américaine International Barnsdall
Corporation a soumis un plan… Le manque de matériel nous empêche d'augmenter la
production de l'industrie pétrolière de Baku par nous mêmes. L'entreprise
américaine… fournira le matériel, commencera à forer dans les champs de pétrole
et organisera la technique de production du pétrole avec des pompes profondes.
» (Pravda, le 21 septembre 1922).
Durant les années suivantes Barnsdall International, avec la Lucey
Manufacturing Company et
d'autres firmes majeures étrangères
d’équipement pétrolier, le programme de Serebrovsky
s’est accompli. Des importations massives de matériel sont venues des
États-Unis. Barnsdall International a inauguré le
programme de forage rotatif, a initié les équipes de forages d’Azneft à ses problèmes opérationnels, et a réorganisé le
pétrole en pompant bien avec des pompes électriques profondes.
La première concession Barnsdall International a été signée en octobre 1921, et a
été suivie en septembre 1922 par deux accords supplémentaires. Il n'y a aucun
doute que Barnsdall a travaillé sous ces accords. La
Pravda a rapporté que des groupes d'ouvriers pétroliers américains sur leur
chemin vers les champs de pétrole, et deux mois précédemment les États-Unis, le
consulat de Constantinople, avaient rapporté que Philip Chadbourn,
le représentant caucasien de Barnsdall, était passé à
travers sur sa sortie de Russie. Les archives américaines du Département d'État
contiennent une cotation intrigante de Rykov, datée d’Octobre 1922 :
« Celui dont la tache est
comparativement brillante en Russie est l'industrie pétrolière, et c'est dû
pour une grande part au fait que plusieurs ouvriers américains ont été amenés
dans les champs de pétrole à diriger leur opération. » (Département d’Etat U.
S., Decimal File, Microcopy
316, Roll 107, Frame 1167).
Qui, qu’est ce qui, était
l’International Barnsdall Corporation ?
Le Président de l’International Barnsdall Corporation était Matthew C. Brush que nous avons identifié précédemment comme « l’homme de paille » de L'Ordre.
Garanty Trust, Lee, Compagnie Higginson Company et W.A.
Harriman ont possédé la Barnsdall Corporation, et
l’International Barnsdall Corporation était possédée
à 75% par la Barnsdall Corporation et 25% par H. Mason Day. Les intérêts de la Garanty
Trust étaient représentés par Eugène W. Stetson (aussi un vice-président de la Garanty Trust), à qui le fils, Eugène W. Stetson Jr., a été
initié dans L'Ordre en 1934. Les intérêts Lee Higginson
étaient représentés par Frederick Winthrop Allen (L'Ordre 1900).
En bref, L'Ordre a contrôlé l’International Barnsdall Corporation.
La seconde plus grande source
potentielle de change Soviétique dans les années 1920 étaient les grands
gisements de manganèse russe. En 1913, la Russie tsariste a fourni 52 pour cent
du manganèse mondial, dont approximativement 76 pour cent, ou un million de
tonnes, a été extraits des gisements de Chiaturi dans
le Caucase. La production en 1920 était nulle, et vers 1924 avait augmenté
seulement à approximativement 320,000 tonnes par an. Le problème de base était
:
« ce développement supplémentaire a
sérieusement été retardé par le matériel primitif, qui a été considéré
grossièrement inadéquat même d'après les niveaux d'avant-guerre. »
Les gisements de Chiaturi,
situés sur les hauts plateaux à quelque distance de Batum,
ont été minés d’une manière primitive, et le minerai a été apporté sur des ânes
depuis les plateaux aux voies ferrées. Il y avait un changement de calibre en
route, et le manganèse devait être transbordé entre le point du chargement
original et le port. Quand il arrivait au port, le minerai était transféré par
seau : un processus lent, cher.
Les Soviet ont acquis des facilités
modernes pour miner et transporter leurs gisements de manganèse, acquis des
échanges étrangers, et finalement ont fracassé la politique étrangère
américaine concernant les prêts à l'U.R.S.S., dans une série d'accords
commerciaux avec la compagnie W.A. Harriman et la Garanty
Trust.(1)
Le 12 juillet 1925, un accord de
concession a été fait entre la compagnie W.A. Harriman de New York et
l'U.R.S.S. pour l’exploitation du gisement de manganèse de Chiaturi
et l’introduction étendue de l'exploitation minière moderne et des méthodes de
transport.
Sous l’accord de la concession Harriman,
4 millions de dollars ont été dépensés pour mécaniser les mines et convertir la
main en opération mécanique. Une machine à laver et à réduire ont été
construites ; et un ascenseur de chargement à Poti, avec une capacité de deux
millions de tonnes et un système ferroviaire ont été construit, avec un tramway
aérien pour le transfert du minerai de manganèse. La dépense était
d’approximativement 2 millions de dollars pour le système ferroviaire et 1
million de dollar pour la mécanisation des mines.
Le président de la Georgian
Manganese Company, la
société d’Harriman qui exploitait sur le site en Russie, n'était aucun autre
que « l’homme de paille » de L'Ordre Matthew C. Brush.
(1) Le lecteur intéressé peut se réferrer à
plus de 300 pages de documents de l'U.S. State Dept.
Decimal File 316-138-12/331, et les archives du
ministère des affaires étrangères allemand. Walter Duranty a décrit les contrats Harriman
comme « complètement ineptes » et von Dirksen du bureau du ministère allemand comme « un contrat en
caoutchouc. » Le contrat entier a été publié [Vysshii
sovet nardnogo khoziaistva, Accord de concession entre le Gouvernement de
l'U.R.S.S. et W.A. Harriman & Co. Inc. de New York (Moscou, 1925)].
IV. L'ORDRE TROP PUISSANT POUR QUE LE DÉPARTEMENT D'ÉTAT N’ENQUÊTE PAS
Pendant que L'Ordre exécute ses plans
pour développer la Russie, le Département d'État ne pouvait rien faire. Ses
bureaucrates étaient assis à Washington D.C. comme un tas de lapins hypnotisé.
Premièrement, dans les années 1920 les prêts à
l'Union Soviétique étaient strictement contre la loi américaine. Pendant que
les citoyens américains pouvaient entrer en Russie à leurs propres risques, il
n’y avait aucunes relations diplomatiques et aucuns soutiens ou sanctions du
gouvernement pour une activité commerciale. Le sentiment du public et du
gouvernement aux États-Unis étaient irrésistiblement contre les Soviets - pas
plus petit pour les atrocités répandues engagées au nom de la révolution.
Deuxièmement, le syndicat Harriman-Garanty qui reflétait L'Ordre, n'a pas informé le
Département d'État de ses plans. Comme le décrit la lettre attachée (reproduite
au dessus) de Washington à l'ambassade de Londres, la première information du
gisement de manganèse de Harriman est venue de l'ambassade américaine à Londres
qui l'a ramassé à partir d’un rapport d’un journal de Londres.
En d'autres termes, Averell
Harriman a mouchardé un projet illégal devant le gouvernement américain. Si ce
n'est pas un comportement étourdi, alors rien n'est. Et c'était l'homme qui
allait devenir plus tard l'ambassadeur américain en Russie.
La lettre du Département d'État à
Londres est assez spécifique sur ce point : « La note transmise par vous
personnifie la première information reçue par le Département à propos de la
concession autre que ce qui a paru dans la presse publique. »
Un mois ou un peu plus tard est venue
une lettre du Ministère du Commerce qui demande confirmation et plus
d'information. Apparemment, Harriman ne s'est pas donné la peine d'informer le
Commerce ni sur l’un ni sur l’autre.
Maintenant nous atteignons le point vraiment
extraordinaire. Le gouvernement américain n'a pas été informé par W.A. Harriman
ou Garanty Trust qu'ils ont projeté d'investir 4
millions de dollars pour le développement des gisements de manganèse
Soviétique. Pourtant c'était clairement illégal et un mouvement avec des
conséquences stratégiques évidentes pour les Etats-Unis. Le gouvernement
américain n’était pas capable de ramasser cette information ailleurs ; en ces
jours il n'y avait aucune CIA. L'intelligence économique était maniée par le
Département d'État. Il est aussi évident que les fonctionnaires du gouvernement
étaient intéressés à acquérir de l'information, comme ils auraient dû être.
Le point vraiment extraordinaire est QUE
LE GOUVERNEMENT AMÉRICAIN
N’ÉTAIT PAS CAPABLE DE POURSUIVRE UNE ENQUÊTE.
Nous avons reproduit sur la page
précédente une note d'Evan E. Young dans Division des
Affaires de l’Europe de l'Est à l’Assistant du Secrétaire d'État Carr. Notez
que c'est un mémorandum des niveaux supérieurs du Département d'État.
Young écrit spécifiquement : « … il y a des raisons certaines et très définies
pourquoi je considère très imprudent pour le Département de commencer
toute enquête en ce qui concerne la concession de manganèse rapportée. »
Et l’Assistant du Secrétaire d'État Carr
gribouillages sur le fond, « Je diffère à votre jugement sur ceci »
(vraisemblablement après la communication orale suggérée).
L'impression distincte est que quelque
pouvoir en coulisse ne serait pas défié.
V.
L'ORDRE FAIT SA PROPRE LOI
L'Ordre a gardé une influence sur chaque
position stratégique non-gouvernementale en rapport avec l'Union Soviétique.
Rien ne paraît s'être échappé de leur attention. Par exemple, la Chambre de
Commerce Anglo-russe a été créée en 1920 pour encourager le commerce avec la
Russie - désespérément demandée par les Soviets pour restaurer l'industrie
Tsariste au ralenti. Le président de son comité de direction, poste clé dans la
Chambre, a été tenu par Samuel R. Bertron (L'Ordre
1885), un vice-président de Garanty Trust et
autrefois un membre de la Mission de 1917 de Root en
Russie. Elihu Root,
Président de la Mission, était, bien sûr, l'avocat personnel à William Collins
Whitney (L'Ordre 1863), un des membres clés de L'Ordre. La lettre de la Chambre
de Commerce Anglo-Russe de Bertron, imprimée ci
dessus est remarquable parce qu'il pose la question : « Quelle date pour
commercer dans les crédits russes a été interdite aux États-Unis par les
autorités Fédérales ? »
Cela veut dire que L'Ordre était bien
informé en 1921 que les « crédits » à l'U.R.S.S. était illégaux et en
effet n’ont pas été rendus légaux jusqu'à ce que le Président Roosevelt soit
entré en fonctions en 1933. Cependant, illégal ou pas, dans les 18 mois de cette lettre Bertron, la Garanty Trust a
établi plus que faire du commerce dans les crédits russes. La Garanty Trust a fait un accord bancaire commun avec les
Soviets et a installé un vice-président de Garanty
Trust, Max May, comme directeur en charge de la division étrangère de cette
banque Soviétique, le RUSKOMBANK (Voyez le document au dessus sur Berton -
L’Ordre 1885).
En bref, pendant que le public américain
était assuré par le gouvernement américain que les Soviets étaient des
assassins infâmes, pendant que « Rouges » étaient expulsés vers la Russie par
le Ministère de la Justice, pendant que chaque politicien (presque sans
exception) assurait le public américain que les États-Unis n'auraient pas de
relations avec les Soviets - pendant que ce barrage de mensonges visait un
public crédule, derrière les scènes la Garanty Trust Company dirigeait réellement une division d'une banque
Soviétique ! Et les troupes américaines étaient acclamées par les
révolutionnaires Soviétiques pour les aider à protéger la révolution.
C’est, chers lecteurs, pourquoi les gouvernements
ont besoin de censure. C'est pourquoi même 50 années après quelques
événements, il est presque impossible pour les chercheurs indépendants (pas
les lèche-bottes) d’obtenir des documents clés remis en circulation.
VI.
LES CABINETS JURIDIQUES DE L'ORDRE
Les cabinets juridiques établis de New
York, plusieurs ont été fondés par des membres de L'Ordre, ont des liens
proches avec les banques et spécifiquement ces véhicules opérationnels pour la
révolution déjà cités.
Prenez l'exemple de Simpson, Thacher & Bartlett qui était localisé dans les années
1920 au 120 Broadway, New York. L'entreprise a été fondée par Thomas Thacher (L'Ordre 1871) en 1884. Son fils Thomas Day Thacher (L'Ordre 1904) a travaillé pour le cabinet
juridique familial après avoir quitté Yale et avoir été initié dans L'Ordre. Le
plus jeune Thomas Thacher est allé travailler pour
Henry L. Stimson (L'Ordre 1888), un membre très actif
de L'Ordre dont nous avons discuté dans le volume un de ces séries. Au sujet de
ce temps Thacher, qui a écrit la déclaration de
L'Ordre sur la révolution bolchevique, est devenu ami avec Félix Frankfurter et Raymond Robins. D'après la documentation
considérable dans les dossiers du Comité Lusk, les deux Frankfurter
et Robins étaient d’une aide considérable aux Soviets.
Un autre lien entre la révolution de
1917 et Simpson, Thacher & Bartlett est à travers
la fille de Thomas Anthony Thacher (L'Ordre 1835) qui
s'est mariée avec William Kent (L'Ordre 1887) que nous avons lié au membre Amos
Pinchot dans le cas de l'intervention de la part des
Soviets à Washington, D.C.
En outre, les lecteurs de Wall Street et
la révolution bolchevique se rappelleront que le membre Samuel Bertron était dans la Mission Root
pour la Russie en 1917. De plus, Thomas Thacher
(L'Ordre 1904) était un membre de la Mission de la Croix Rouge avec Allan Wardwell, fils de Thomas Wardwell,
trésorier de la Standard Oil - de Rockefeller - et un
partenaire dans un autre cabinet juridique de Wall Street, Statson,
Jennings & Russell (les liens de cette entreprise
à L'Ordre seront décrits dans un volume futur). Eugène Stetson, Jr., par
exemple, est dans L'Ordre (1934).
Simpson, Thacher
& Bartlett a représenté la Banque d'État Soviétique aux USA et était le
véhicule utilisé par L'Ordre pour informer le Département d'État des activités
qui peuvent être autrement bloquées par les bureaucrates de faible niveau qui
suivent le règlement du gouvernement.
Par exemple, en 1927 Simpson, Thacher & Bartlett a informé le gouvernement américain
que les Soviets étaient dans un processus de dépôts substantiellement
croissants aux Etats-Unis. Cette augmentation était en préparation pour des
dépenses énormes canalisées vers quelques entreprises américaines favorisées
pour construire le premier plan quinquennal soviétique.
La lettre lue attentivement est
explicite ; elle met des mots dans la bouche du Département d'État, c.-à-d.,
c'est ce que nous allons faire et malgré le gouvernement américain, il n'y a
aucune raison pour que nous ne devrions pas aller de l’avant. Notez, par
exemple, le dernier paragraphe : «… il nous paraît qu’il n'y a aucune raison
pour que la Banque n’augmente pas ses dépôts malgré que notre Gouvernement n'a
pas reconnu l'U.R.S.S. »
RUSSIE
Pendant les quatre années passées le
Gouvernement des États-Unis a maintenu la position que ce serait futile et
imprudent d'entrer en relations avec le Gouvernement Soviétique aussi longtemps
que les chefs bolcheviques persistent dans les buts et pratiques sur le terrain
des relations internationales qui empêchent la possibilité d'établir des
relations sur la base de principes de gouvernement acceptés de rapport entre
nations. C'est la conviction du Gouvernement des États-Unis que les relations
sur une base habituelle amicale entre nations ne peut pas être établi avec une
entité gouvernementale qui est l'agence d'un groupe qui l’influence comme leur
mission pour provoquer la chute de l'ordre politique, économique et social
existant partout dans le monde et qui règlent en conséquence leur conduite vers
les autres nations.
Les expériences de plusieurs
Gouvernements européens qui ont reconnu et sont entrés en relations avec le
régime Soviétique ont démontré décisivement la sagesse de la politique à
laquelle le Gouvernement des États-Unis a adhéré uniformément. La reconnaissance
du régime Soviétique n'a pas provoqué toute cessation d'intervention par les
chefs bolcheviques dans les affaires internes des pays qui l’ont reconnu, pas
plus qu’il a mené à l'acceptation par eux d'autres obligations fondamentales de
rapport international. Certains états européens se sont efforcés, en entrant en
discussions avec des représentants du régime Soviétique, d’atteindre un
règlement de différences remarquables d'après les usages internationaux
acceptés. Tellement de conférences et de discussions ont été entièrement
infructueuses. Aucun état n'a été capable d'obtenir le paiement des dettes
contractées par la Russie sous les gouvernements précédents ou l'indemnisation
de ses citoyens pour les propriété confisquée. En effet, il y a toute raison de
croire que l'accord de reconnaissance et la tenue de discussions ont servi
seulement à encourager les présents dirigeants de la Russie dans leur politique
de répudiation et de confiscation, aussi bien que dans leur espoir qu’il soit
possible d’établir une base active, acceptée par les autres nations, par
laquelle ils peuvent continuer leur guerre sur l'ordre politique et social
existant dans d’autres pays.
Les développements courants démontrent
la persistance continue à Moscou d'un but révolutionnaire mondial dominant et
la manifestation pratique de ce but dans tellement de manières que cela rend
impossible l'établissement de relations normales avec le gouvernement
Soviétique. Les dirigeants présents en Russie, en cherchant à diriger
l'évolution de la Russie le long des ligne politiques, économiques et sociales
de telle manière à faire une « base de la révolution mondiale » efficace,
continuent à poursuivre, à travers l’Internationale Communiste et d’autres
organisations avec quartiers généraux à Moscou, dans les frontières d'autres
nations, y compris les États-Unis, des opérations planifiées avec soin dans le
but de provoquer finalement la chute de l'ordre existant dans de telles
nations.
Une masse de données en ce qui concerne
les activités continues aux États-Unis de plusieurs organisations bolcheviques,
sous la direction et le contrôle de Moscou, ont été présentées par le
Département d’État à une sous-commission du Comité du Sénat sur les Affaires
Étrangères en janvier 1924.
VII. CE QUE LES POLITICIENS ONT DIT AUX
CITOYENS AMÉRICAINS…
Toute cette activité de la construction
des Soviets enregistrée par le Comité Lusk et dans les dossiers du Département
d'État ont été dissimulés avec soin au public américain. Ce qui a été dit au
public peut être décrit seulement comme un paquet de mensonges, du début à la
fin.
Pour démontrer le degré de mensonge,
nous réimprimons ici une page sur la « Russie » d'un document « Extrait
d'une déclaration intitulée « Affaires étrangères » par l’honorable
Frank B. Kellogg, Secrétaire d'État, publié par le Comité National Républicain,
Bulletin No. 5, 1928. »
Parmi les mensonges encouragés par
Secrétaire Kellogg est ce qui suit : « …le Gouvernement des États-Unis a
maintenu la position que ce serait futile et imprudent d'entrer en relations
avec le Gouvernement Soviétique. »
En fait, les États-Unis, avec
approbation implicite du gouvernement, ont été impliqués dans l’organisation du
premier Plan quinquennal en Russie en même temps. L'organisation du travail a
été fait activement par des firmes américaines. (1)
La construction de l’arme dialectique
Soviétique a continué pendant toutes les années 1930 jusqu'à la seconde guerre
mondiale. En 1941 W.A. Harriman a été nommé administrateur du prêt bail pour
assurer l’écoulement de la technologie et des produits des États-Unis vers
l'Union Soviétique. L’examen des dossiers du prêt bail montre que la loi
Américaine a été violée. La loi exigeait que seulement des marchandises
militaires pouvaient être transportées. En fait, du matériel industriel dans
des montants extraordinaires a aussi été transporté et des plaques du Ministère
des Finances d’impression de monnaie afin que les Soviets puissent imprimer des
dollars Américains librement.
Depuis la seconde guerre mondiale les
États-Unis ont gardé les Soviets au courant de la technologie moderne. Cette
histoire a été détaillée ailleurs.
En bref, la création de l'Union Soviétique provient de L'Ordre. La survie précoce de l'Union Soviétique provient de L'Ordre. Le développement de l'Union Soviétique provient de L'Ordre.
Mais par dessus tout, cette histoire a
été dissimulée au public américain par les politiciens… plus sur ceci plus
tard. Maintenant tournons nous vers le financement du parti Nazi en Allemagne.
(1) Cette histoire a été décrite dans
mon livre Technologie De l'ouest Et Le Développement Économique Soviétique
1917-1930 et 1930-1945, publiés par l'Institution Hoover à l’Université Stanford.
Mémorandum Numéro Quatre :
Antithèse – Le Financement Des Nazis
La version Marxiste de la dialectique
Hégélienne pose le capitalisme financier comme thèse et la révolution Marxiste
comme antithèse. Un puzzle évident dans cette déclaration Marxiste est la
nature de la synthèse présumée pour évoluer hors du fracas de ces contraires,
c.-à-d., le fracas du capitalisme financier et du Marxisme révolutionnaire.
La déclaration de Lénine que l'État se
fanera à l'étape de la synthèse est absurde. En fait, comme tous les états
Marxistes contemporains en témoignent, l'État en pratique devient tout
puissant. La tâche immédiate de « la révolution » est de transporter tout
le pouvoir à l'État, et les états Marxistes modernes opèrent sous une paranoïa
constante que le pouvoir peut en effet passer loin des mains de l'État dans les
mains du peuple.
Nous suggérons que les forces mondiales
peuvent être vues différemment, quoique encore en termes de dialectique
Hégélienne. Si le Marxisme est posé comme la thèse et le national socialisme
comme antithèse, alors la synthèse la plus probable devient un Nouvel Ordre
Mondial Hégélien, une synthèse qui évolue hors du fracas du Marxisme et du
national socialisme. De plus, dans ce bilan ceux qui financent et dirigent le
fracas des contraires peuvent rester au contrôle de la synthèse.
Si nous pouvons montrer que L'Ordre a
encouragé les deux artificiellement et développé le Marxisme révolutionnaire et
le national socialisme en retenant quelque contrôle sur la nature et le degré
du conflit, alors il en résulte que L'Ordre sera capable de déterminer
l'évolution et la nature du Nouvel Ordre Mondial.
I.
OÙ LES NAZI ONT TROUVÉ LEURS FONDS POUR LA RÉVOLUTION ?
Dans Wall Street Et La Montée de Hitler
nous avons décrit plusieurs conduits financiers entre Wall Street et le parti
Nazi. Cela a été augmenté plus tard par publication d'un long livre étouffé,
les partisans secret d’Hitler. (1) Toutefois d’autres livres ont accentué le
rapport financier entre Fritz Thyssen et Hitler. Après avoir rompu avec Hitler,
Thyssen lui-même a écrit un livre, J'ai Payé Hitler. Nous sommes maintenant à
même de fusionner l'évidence dans ces livres avec d’autre matériel et notre
documentation sur L'Ordre.
Les registres du Conseil du Contrôle
Américain pour l’Allemagne contiennent les entrevues de l'intelligence
d'après-guerre avec les Nazi proéminents. De ceux-ci nous avons vérification
que le conduit majeur pour les fonds à Hitler étaient Fritz Thyssen et sa Bank
fur Handel and Schiff,
précédemment appelée von Heydt
Bank. Cette information coïncide avec l’évidence dans Wall Street Et La Montée
de Hitler et les Partenaires Secrets de Hitler, même les noms des gens et des
banques impliqués, c.-à-d., Thyssen, Harriman, Garanty
Trust, von Heydt, Carter,
et ainsi de suite.
Le document reproduit ci-dessous a
glissée à travers la censure Américaine parce que le Bureau du Directeur de
l'Intelligence ne savait rien du lien entre Fritz Thyssen et les intérêts
Harriman à New York. Les documents qui lient Wall Street à Hitler ont été pour
la plupart enlevés des registres du Conseil du Contrôle des Etats-Unis. En tout
cas, nous reproduisons ici le rapport de l'Intelligence qui identifie Fritz
Thyssen et sa Bank fur Handel und
Schiff (No. EF/Me/1 du 4 septembre 1945) et la page
13 de l'interrogation de Fritz Thyssen intitulée « Soutien financier du parti
Nazi. »
(1)
Wall Street Et La Montée de Hitler et les Partisans Secrets d’Hitler sont
disponibles à Research Publications, P.O. Box 39850,
Phénix Arizona 85069. Quelques autres aspects sont couverts dans le livre de
Charles Higham, Trading With The Enemy (Delacorte Press).
II.
QUI ÉTAIT THYSSEN ?
Fritz Thyssen était le magnat de l'acier
allemand qui s’est lui même associé avec le mouvement Nazi au début des années
1920. Quand il a été interrogé en 1945 - Projet Dustbin,
Thyssen a rappelé qu'il a été approché en 1923 par le général Ludendorf au temps de l'évacuation française de la Ruhr. Peu
après cette réunion Thyssen a été présenté à Hitler et a fourni des fonds pour
les Nazi à travers le général Ludendorf.
En 1930-31 Emil Kirdorf
a approché Thyssen et par la suite a envoyé Rudolf Hess pour négocier plus de
contribution de fonds pour le parti Nazi. Cette fois Thyssen a arrangé un
crédit de 250,000 marks à la Bank Voor Handel en Scheepvaart N.V. (le
nom hollandais pour la banque nommée par Thyssen dans le document cité au
dessus), au 18 Zuidblaak à Rotterdam, Hollande.
Thyssen était à la tête du Vereinigte Stahlwerke, le trust
de l'acier allemand, financé par Dillon, Read (New York), et a joué un rôle
décisif dans la montée de Hitler au pouvoir en contribuant libéralement au
parti Nazi et en influençant ses compagnons industriels de le rejoindre pour
soutenir le Führer. En récompense de ses efforts, Thyssen a été comblé de
faveurs politiques et économiques par le Troisième Reich et a aimé le pouvoir
presque illimité et le prestige sous le régime Nazi jusqu'à sa fracture avec
Hitler en 1939 par la décision d’envahir la Pologne et de précipiter la
deuxième guerre mondiale.
Cet incident et la publication
subséquente de Thyssen, J'ai Payé Hitler, a un parallèle avec l'histoire de son
père, August Thyssen. À travers une confession semblable en 1918 le plus âgé
des Thyssen, en dépit de son dossier comme partenaire loyal du pan-germanisme,
a réussi à convaincre les alliés que la responsabilité de l’agression allemande
devrait être placée seule sur le Kaiser et les industriels allemands ne
devraient pas être blâmés pour le soutien qu'ils avaient donné au Hohenzollern.
Apparemment influencés par August Thyssen et ses associés, les alliés n'ont
fait aucun effort pour réformer l'industrie allemande après la première guerre
mondiale. Le résultat était que Thyssen a été autorisé à retenir un vaste
empire industriel et à le transmettre intact à ses héritiers et successeurs.
C'était contre cette origine que Fritz
Thyssen a pris le contrôle des avoirs de la famille à la suite de la mort de
son père en 1926. Le nouveau baron de l'acier allemand avait déjà acquis la
célébrité dans le Reich par son défi des Français pendant leur occupation de la
Ruhr en 1923. Comme Hitler, Thyssen a regardé le Traité de Versailles comme «
un pacte honteux » lequel doit être renversé si la Patrie devait encore
augmenter. C'est l'histoire du livre les Partisans Secrets d’Hitler.
Thyssen a entrepris tout le long la même
route que son père, aidé par les amples emprunts de Wall Street pour construire
l'industrie allemande. August Thyssen avait combiné avec Hugenburg,
Kirdorf, et l’aîné des Krupp à encourager l'AllDeutscher Verband (la Ligue
pan-germanique) qui a fourni le rationnel pour les politiques expansionnistes
du Kaiser.
Son fils est devenu un membre actif du Stahlhelm et plus tard, à travers Goring, a rejoint les
Nazis. Finalement, après que l'accident de 1931 eût apporté l'industrie
allemande au bord de la faillite, il a ouvertement embrassé le national
socialisme.
Pendant les deux années suivantes
Thyssen a consacré sa richesse et son influence pour amener Hitler au pouvoir.
En 1932 il a arrangé la célèbre réunion dans le Club des Industriels de
Düsseldorf, dans laquelle Hitler s'est adressé aux principaux hommes d'affaires
de la Ruhr et de la Rhénanie. À la fin du discours de Hitler Thyssen a crié,
« Heil Herr Hitler »,
pendant que les autres ont applaudi avec enthousiasme. Vers les élections
présidentielles allemandes qui suivent cette année, Thyssen a obtenu des
contributions au fonds de la campagne d’Hitler de l’union des industriels. Il
est rapporté qu’à lui seul il a employé 3,000,000 marks pour les Nazis dans
l'année 1932.
III.
LA CONNEXION DE L'UNION BANCAIRE
Ce mouvement de fonds est passé par les
banques de Thyssen. La Bank fur Handel and Schiff citée comme le conduit dans le rapport de
l'Intelligence Américaine était une filiale de la banque d’August Thyssen, et
fondée en 1918 avec H.J. Kouwenhoven et D.C. Schutte comme associés gérants. En bref, c'était
l'opération bancaire personnelle de Thyssen, et affilié avec les intérêts
financiers de W.A. Harriman à New York. Thyssen a rapporté à ses
interrogateurs du Projet Dustbin que :
« J'ai choisi une banque hollandaise
parce que je ne voulais pas être impliqué avec les banques allemandes dans ma
position, et parce que je pensais que c'était meilleur de travailler avec une
banque hollandaise, et je pensais que j'aurais les Nazis un peu plus dans mes
mains. »
Les Partisans Secrets d’Hitler
identifient le conduit depuis les Etats-Unis aussi « von
Heydt », et la banque von Heydt était le premier nom de la banque à Thyssen. En
outre, la banque de front de Thyssen en Hollande - c.-à-d., la banque voor Handel en Scheepvaart N.V. – a contrôlé l'Union Banking
Corporation à New York.
Les Harriman avait un intérêt financier
dedans, et E. Roland Harriman (L'Ordre 1917), le frère d'Averell,
était directeur de cette Union Banking Corporation.
L' Union Banking Corporation de la ville de New York
était une opération commune Thyssen-Harriman avec les directeurs suivants en
1932 :
E. Roland Harriman (L’Ordre 1917)
Vice-président de W.A. Harriman & Co., New York
H.J. Kouwenhoven
(Nazi) banquier Nazi, associé gérant de la banque d'August Thyssen et de la
banque voor Handel Scheepvaart N.V. (la banque de transfert pour les fonds de
Thyssen)
Knight Woolley (L’Ordre 1917) Directeur
de Garanty Trust, New York, et Directeur de la Federal Reserve Bank de New York
Cornelius Lievense
Président, Union Banking Corp. et directeur de
Holland-American Investment Corp.
Ellery Sedgewick
James (L'Ordre 1917) Partenaire, Brown Brothers,
& Co., New York
Johann Groninger
(Nazi) Directeur de la banque voor Handel en Scheepvaart et Vereinigte Stahlwerke (les opérations
dans l'acier de Thyssen)
J.L. Guinter
Directeur de l’Union Banking Corp.
Prescott Sheldon Bush (L’Ordre 1917) Partenaire, Brown Brothers, Harriman. Père du Président G. H. W. Bush.
Les huit directeurs de l'Union Banking Corporation sont en effet une bande intéressante. Regardez ce qui suit :
Quatre directeurs de l'Union Banking sont membres de L'Ordre : tous initiés à Yale en
1917 - membres de la même classe de Yale. Tous les quatre étaient membres de la
même cellule (club) D 115.
E. Harriman était le frère de W. Averell Harriman et un Vice-président de la W.A. Harriman .
Company
La Garanty
Trust était représentée par Knight Woolley.
Deux des directeurs de l’Union, Kouwenhoven et Groninger, étaient
des directeurs Nazis de la banque voor Handel en Scheepvaart, autrefois
la banque von Heydt. Von Heydt était l'intermédiaire entre la Garanty
Trust et Hitler nommée dans les Partisans Secrets d’Hitler.
Ellery S. James et Prescott S. Bush étaient
des partenaires dans Brown Brothers, plus tard, Brown
Brothers, Harriman.
Hors de huit directeurs de la banque de
Thyssen à New York, nous pouvons par conséquent en identifier six qui sont ou
Nazis ou membres de L'Ordre.
Cette banque privée était nommée
autrefois Von Heydt Bank et von
Heydt est nommé par Sharp dans les Partisans Secrets
d’Hitler comme l'intermédiaire entre la Garanty Trust
de New York et Hitler entre 1930 et 1933. Par dessus tout, il faut se souvenir
que Shoup écrivait en 1933 quand cette information
était encore seulement connue de ceux de l'intérieur. Hors de dizaines de
milliers de banques et de banquiers, Shoup, en 1933,
nomme ceux que l’évidence qui fera surface des décennies plus tard confirmera
comme financiers Hitler.
En bref, quand nous fusionnons
l'information du PROJET DUSTBIN avec les Partenaires Secrets d’Hitler de Shoup, nous trouvons le conduit majeur du financement
Nazi lié à L'ORDRE et spécifiquement la cellule D 115.
IV.
PROFIT DU CONFLIT
Hors de la guerre et la révolution
viennent les occasions pour le profit.
Le conflit peut être utilisé pour le
profit par les corporations sous le contrôle et l’influence de L'Ordre. Dans la
seconde guerre mondiale, la guerre Coréenne et la guerre Vietnamienne nous
pouvons citer des exemples de corporations américaines qui ont entretenu des relations
commerciales avec « l'ennemi » pour le profit.
Ce « commerce du sang » n’est en aucun
cas sporadique ou limité à quelques entreprises ; c'est général et reflète de
plus hautes décisions politiques et des philosophies. Les corporations - même
les grandes corporations - sont dominées par les banques et les sociétés
fiduciaires, et à tour de rôle ces banques et sociétés fiduciaires sont
dominées par L'Ordre et ses alliés. (Ce sera le sujet d'un prochain volume).
Bien que les Etats-Unis ne soient pas entrés
officiellement en guerre avec Allemagne jusqu'à 1941, légalement, et
certainement moralement, les Etats-Unis étaient en guerre avec l’Allemagne
Nazie après la négociation de destroyers avec la Grande-Bretagne en décembre
1940, c.-à-d., l'échange de 50 vieux destroyers Américains pour des bases
stratégiques dans le territoire britannique. Même avant décembre 1940 le MS «
Frederick S. Fales » propriété de la Standard Vacuum Company a été coulé par un sous-marin allemand le 21
septembre 1940. En 1941 Standard Oil du New Jersey
(maintenant EXXON) avait six pétroliers Standard Oil
dans les registres panaméens, équipé par des officiers Nazis pour transporter
le fuel des raffineries de Standard Oil aux Îles
Canaries, une base de ravitaillement en carburant des sous-marins Nazis.
Un rapport sur ce fait daté du 15
juillet 1941 de l'Intelligence au Cinquième Corp à
Columbus, Ohio, est reproduit ci-dessous. Le rapport est dans l’erreur car il
enregistre qu'aucun bateau de la Standard Oil n'avait
été coulé par les Nazi ; le Major Burrows ne savait apparemment pas pour le «
Frederick S. Fales » en 1940.
Un autre exemple de profit de guerre est
enregistré dans le document à la suite du précédent cité. Cela enregistre
l'association de RCA et les Nazi dans la seconde guerre mondiale. RCA était
essentiellement une entreprise Morgan-Rockefeller et donc a liée à L'Ordre.
Encore un autre exemple est celui de la
Banque Chase. La Chase est liée à L'Ordre à travers la famille Rockefeller
(Percy Rockefeller, L'Ordre 1900) et le Vice-président Reeve
Schley (Yale, Scroll & Key). Les directeurs de la
Chase dans L'Ordre ont inclus Frederick Allen (L'Ordre 1900), W.E.S. Griswold (L'Ordre 1899) et Cornelius Vanderbilt, dont le
frère Gwynne Vanderbilt (L'Ordre 1899) a représenté
la famille avant sa mort. Le président de la Chase était Winthrop Aldrich.
C'était la branche de Harvard de la famille Aldrich, une autre branche est Yale
et L'Ordre.
La Chase Manhattan Bank n’est pas
seulement une entreprise qui joue des deux côtés du grillage politique, mais
avec Ford Motor Company, a
été sélectionnée par le secrétaire au trésor Morgenthau pour enquêter après la
guerre pour activités pro-Nazi :
Ces deux situations [c.-à-d., Ford et
Banque Chase] nous ont convaincu qu’il est impératif d'enquêter immédiatement
sur la place des activités des filiales d'au moins quelques-unes des plus
grandes entreprises américaines qui opéraient en France pendant l’occupation
allemande…
L'ampleur de la collaboration de la
Chase avec les Nazis est renversante - et c'était à la fois quand Nelson
Rockefeller avait un travail d'intelligence à Washington CONTRE des opérations
Nazies en Amérique latine.
En décembre 1944 des fonctionnaires du
Ministère des Finances ont examiné les registres de la Banque Chase à Paris. Le
20 décembre 1944 l'examinateur supérieur américain a envoyé une note au
secrétaire du trésor Morgenthau avec les résultats préliminaires de
l'examen de Paris. Voici un extrait de ce rapport :
a. Niederman,
de nationalité suisse, directeur de Chase, Paris, était indiscutablement un
collaborateur ;
b. La Maison mère de la Chase à New York
a été informée de la politique du collaborateur Niederman
mais n'a pas pris le pas pour l'enlever. En effet il y a l’ample évidence pour
montrer que la Maison mère à New York a regardé les bonnes relations de Niederman avec les Allemands comme un excellent moyen de
conserver, intact, la place de la Banque Chase en France.
c. Les autorités allemandes étaient
inquiètes de garder la Chase ouverte et en effet ont pris des mesures
exceptionnelles pour fournir des sources de revenus.
d. Les autorités allemandes ont désiré «
être des amis » avec les banques américaines importantes parce qu'ils ont
attendu que ces banques seraient utile après la guerre comme un instrument de
la politique allemande aux États-Unis.
e. La Chase, Paris s'est montré plus
inquiet de vouloir plaire aux autorités allemandes dans chaque voie possible.
Par exemple, la Chase a maintenu avec zèle le compte de l'Ambassade allemande à
Paris, « comme chaque petite chose aidez » (à maintenir les relations
excellentes entre la Chase et les autorités allemandes).
f. L'objectif entier de la politique de
la Chase et l’opération était de maintenir à tous prix la place de la banque.
En bref, la Banque Chase était un
collaborateur Nazi, mais le rapport préliminaire précité est aussi loin que
l'enquête a continué. Le rapport a été tué sur les ordres de Washington, D.C.
En revanche, la Banque Chase, plus tard
la Chase Manhattan Bank, a été l’organisatrice principale de l'exportation de
la technologie Américaine vers l'Union Soviétique. Cela va depuis le début des
années 1920 quand la Chase a cassé le règlement Américain pour aider les
Soviets. Dès 1922 la Chase essayait d'exporter des moteurs de l'avion militaire
LIBERTY vers l'Union Soviétique !
En conclusion, nous avons vu que les
deux armes de la dialectique décrits dans les Mémorandums Trois et Quatre se
sont heurtées dans la seconde guerre mondiale. En outre, le segment
d'entreprises de l'élite a tiré profit du prêt-bail aux Soviets et de la
coopération clandestine avec les intérêts Nazis. L'aile politique de L'Ordre
préparait en même temps une nouvelle dialectique pour l'époque de la seconde
guerre mondiale passée.
Mémorandum Numéro Cinq :
La Nouvelle Dialectique - l'Angola et la Chine
I.
LA NÉCESSITÉ POUR UN NOUVEAU PROCESSUS DIALECTIQUE
La seconde guerre mondiale était la
culmination du processus dialectique créée dans les 1920 et 1930. Le fracas
entre « droite » et « gauche », c.-à-d., l'Union Soviétique et l’Allemagne
Nazi, ont mené à la création d'une synthèse - particulièrement les Nations
Unies – ONU -, et un début vers des groupements régionaux dans le Marché
Commun, le COMECON, l’OTAN, l’UNESCO, le Pacte de Varsovie, SEATO, CENTO, et
alors la Commission Trilatérale. Un début vers le Nouvel Ordre Mondial.
La seconde guerre mondiale a laissé
L'Ordre avec la nécessité de créer une nouvelle situation dialectique pour
promouvoir plus de conflit pour parvenir à un plus haut niveau de synthèse.
La source du processus courant peut être
trouvée dans le Mémorandum de la Sécurité Nationale No. 68 de 1950, avec ses
extraordinaires omissions (analysé dans La Phoenix Letter,
Janvier 1984). NSC 68 a ouvert la route pour la Technologie De l'Ouest afin de
construire une Union Soviétique plus avancée – ce qu’il a fait dans les années
1960 et 1970 avec une technologie futuriste informatisée. En même temps NSC 68
a présenté l’argument d’expansion massive des défenses Américaines - en raison
d'une future menace Soviétique. L'omission dans NSC 68 était assez élémentaire,
c.-à-d., que les Soviets ne pouvaient pas progresser sans Technologie De
l'Ouest. NSC 68 a admis que le transfert de technologique se faisait. En
d'autres termes, en permettant aux entreprises de l'Ouest d'étendre l'Union
Soviétique, NSC-68 aussi en même temps a créé l’argumentation pour un budget de
la défense Américaine. Nous avons identifié dans notre article de la Phoenix Letter le lien entre NSC-68 et L'Ordre.
Malheureusement pour L'Ordre, mais pas
étonnamment, étant donné leur perception limitée du monde, le plan dialectique
basé sur NSC-68 a raté. Les principaux appareils utilisés pour contrôler le
processus dialectique dans les deux décennies passées ont été (a)
l’information, (b) la dette et (c) la technologie. Ceux-ci ont été dilués avec
le temps. Ils ne travaillent pas aussi bien aujourd'hui comme ils l’ont fait
dans les années 1950.
Dans l'ensemble, le contrôle de
l'information a été prospère. Le monde intellectuel est encore fermé à clé dans
une fausse bataille verbale entre « droite » et « gauche », alors que la vraie
lutte est la bataille entre la liberté individuelle et l’empiètement du pouvoir
absolu de l'État. L'Union Soviétique, avec sa censure serrée, présente une
orientation strictement Marxiste (c.-à-d., « de gauche ») à ses citoyens.
L'ennemi est toujours les Etats-Unis « fascistes ». L'Ouest est un peu plus
compliqué mais pas beaucoup plus. La discussion de Quigley dans Tragedy and Hope, que J.P. Morgan a utilisé le pouvoir
financier pour contrôler la politique, a été étendue au contrôle de
l'information par L'Ordre. Dans l'Ouest le choix est fondamentalement entre une
information contrôlée de « gauche-orientée » et une information contrôlée de «
droite-orientée ». (1) Le conflit entre les deux groupes contrôlés tiennent en
apparence un conflit informationnel vivant. Des faits importuns qui ne tombent
ni dans l’un ni dans l’autre camp est oublié commodément. Les livres qui ne
tombent ni dans l’un ni dans l’autre camp peuvent être neutralisés efficacement
parce qu'ils encourront le courroux des deux « droite » et « gauche
».
En bref, toute publication qui pointe
haut l’illusion de la dichotomie Gauche-Droite est ignorée… et les citoyens
continuent à s'attrouper jusqu'aux bureaux de scrutin dans la croyance qu’ils
ont un « choix ».
Le deuxième mécanisme du contrôle est la
dette. Si les pays Marxistes doivent importer de la technologie, ils ont besoin
de gagner ou d’emprunter des monnaies de l'Ouest pour la payer. Les emprunts doivent
être remboursés. Si dans une certaine mesure, les débiteurs sont sous le
contrôle de créanciers, à moins qu'ils ne fassent défaut. Le défaut est la
faiblesse.
Le troisième mécanisme du contrôle est
la technologie. Si la technologie fait progresser plus de niveaux de
productions efficaces doivent être importés, alors le destinataire est toujours
gardé loin de le « la pointe de la technologie ». La faiblesse pour L'Ordre est
que la technologie militaire n'exige pas un système de marché.
Le plan dialectique a raté par
conséquent pour plusieurs raisons. Premièrement, le trou informationnel n'a pas
été aussi prospère que L'Ordre l’a espéré. Nous décrirons plus tard comment le
contrôle du Time et de Newsweek a donné la dominance à L'Ordre sur les résumés
des nouvelles hebdomadaires. Les réseaux de la télé ont été capables
d'orchestrer des réactions de spectateurs - dans une certaine mesure. Par
exemple, les trois bombes de gros calibre d'ABC en 1983 étaient The Day After, Thornbirds, et Winds of War, tous avec un thème
de propagande commun. Mais L'Ordre était incapable de restreindre des individus
et de relativement petits groupes non-académiques, presque toujours à
l'extérieur des Universités, d'explorer les inconsistances évidentes dans la
propagande des pouvoirs établis – de l’establishment. Ces groupes appelés
souvent par erreur de « droite » ou de « gauche » sont à l'extérieur du spectre
gauche-droite généralement manipulé.
Deuxièmement, l'arme de la dette était
trop employée. Les pays Communistes sont maintenant saturés de dettes envers
les banquiers de l'Ouest.
Troisièmement, pendant que la
technologie est encore une arme utile, il y a des émouvants distincts parmi les
analystes indépendants du danger posé pour le monde occidental en construisant
des ennemis.
Par conséquent, dans le monde
d'aujourd'hui – 1983 - nous pouvons identifier deux faits en construction d'une
nouvelle dialectique. En premier, prudent renforcement du bras Marxiste (la
thèse présentée dans le Mémorandum Trois), c.-à-d., l’Angola Marxiste obtient
un feu vert, mais une Grenade Marxiste un feu rouge.
En Second, la construction d'un bras
complètement nouveau, celui de la Chine Communiste, elle même Marxiste, mais
avec un potentiel de conflit pour l'Union Soviétique. Des efforts majeurs par
L'Ordre sont en cours, seulement en partie révélés dans la presse, pour créer
une nouvelle superpuissance dans un mode de conflit avec l'Union Soviétique.
C'est la nouvelle antithèse, remplaçant l’Allemagne Nazie.
(1) Il y a des exceptions. Évidemment Review Of The News, American Opinion et Reason
sont en grande partie hors du cadre de « droite ». Dans une certaine mesure
l’U.S. Labor Party est à l'extérieur du cadre de « gauche », mais inclut tant
de matériel falsifié que ses publications sont à peine de la lecture de la
valeur. Henry George est une exception nette de « gauche ».
II.
L'ORDRE CRÉE UN ANGOLA MARXISTE
L’Angola, ancienne province Portugaise
sur la côte sud-ouest de l'Afrique, est un exemple contemporain de la création,
mais plus prudente, continue du bras Marxiste du processus dialectique.
La vue officielle des pouvoirs établis
de l'Angola est que l’Angola était une colonie Portugaise et la règle
oppressive Portugaise a mené à un mouvement d'indépendance dans lequel les
Marxistes ont gagné sur les forces « démocratiques ».
Cette vision ne peut pas être soutenue.
Si les Portugais étaient des colons en Angola, alors donc le sont les
Intellectuels de Boston dans le Massachusetts. Luanda, la ville principale en
Angola, a été établie par les Portugais en 1575 - c'est demi un siècle avant
que les Pèlerins débarquent dans le Massachusetts. La population indigène
d'Angola en 1575 était moindre que la population indienne du Massachusetts.
Plus de trois siècles les Portugais ont traité l'Angola plus comme une province
que comme une colonie, par contraste avec les règles coloniales des anglais,
des français et des belges en Afrique. Donc si l'Angola avait appartenu aux
autochtones indigènes inexistants, alors donc
le Massachusetts appartiendrait logiquement aux Indiens américains.
Dans le début des années 1960 les
États-Unis aidaient activement la cause Marxiste en Angola. C'est clair de la
part du Secrétaire précédent d'État Dean Acheson. Les extraits suivants sont
d'un mémorandum qui a enregistré une conversation entre Dean Acheson (Scroll
& Key), McGeorge Bundy
(L'Ordre 1940), et le Président Kennedy datée du 2 avril 1962 :
« Il [Kennedy] a alors tourné aux
négociations avec le Portugal sur la base des Açores. Il a dit que rien de plus
ne semblait se passer et qu'il serait reconnaissant pour m'avoir pris sur la
matière et voir si quelque chose pouvait être fait. Je lui ai demandé
l'autorisation pour parler de la situation pendant quelques minutes et j’ai dit
à ce sujet ce qui suit :
« Les Portugais ont été profondément
offensés en quoi ils croyaient que c’était la désertion de la part des
États-Unis, si non l'alignement actuel des États-Unis avec leurs ennemis. Le
problème, il m’a semblé, ne se pose pas tant dans les négociations avec les
Portugais que dans la détermination de la politique des États-Unis. La bataille
serait à Washington, plutôt qu'à Lisbonne. »
Dean Acheson fait alors des remarques
sur un sujet apparemment déjà connu du Président Kennedy, que les États-Unis
supportaient les mouvements révolutionnaires en Angola :
« Le Président m'a alors demandé
pourquoi j'étais si sûr qu'il n'y avait aucun espace pour les négociations sous
les conditions présentes. J'ai dit que, comme il le savait peut-être, nous
avions subventionné en fait les ennemis du Portugal ; et qu'ils ont fortement
suspecté cela, bien qu'ils ne puissent pas le prouver. Il a dit que le but de
cela était d’essayer de garder le mouvement nationaliste angolais hors des
mains des communiste Ghanéens, etc., et de le garder dans des mains les plus
modérées possible. J'ai dit que je comprenais complètement ceci, mais n'a pas
fait que les Portugais n’ont rien suspecté de plus agréable à leur goût. Nous
étions aussi engagés à sortir en contrebande des Angolais hors de l'Angola et
les instruire dans le Lincoln College hors de
Philadelphie dans les plus extrêmes opinions nationalistes. En outre la tête de
ce collège avait pénétré secrètement et illégalement l'Angola et à son retour
avait pris part à une violente propagande anti-portugaise. Nous avons voté aux
Nations Unies pour des résolutions qui « condamnent » le Portugal pour
maintenir indiscutablement l'ordre dans un territoire sous souveraineté
Portugaise. J'ai signalé que les Portugais sont des gens fiers,
particulièrement sensibles parce qu'ils avaient décliné vers une telle place
impotente après une telle histoire glorieuse. Ils voudraient plutôt procéder à
la ruine de leur empire dans une voie digne, comme ils ont fait à Goa, que
d’être acheté ou enjôlé dans la coopération de leur propre destruction. »
Il y a un point extrêmement important,
bien qu'apparemment mineur, dans les commentaires du Président Kennedy. Kennedy
croyait apparemment que les États-Unis finançaient des Nationalistes, pas des
Marxistes, alors que les Etats-Unis aidaient réellement des Marxistes, comme il
sera fait plus tard en Afrique du Sud, suivant un modèle qui remonte à la
Révolution Bolchevique de 1917 en Russie. Il y a un bon point suivant mis à
jour dans les dossiers de Kennedy, c.-à-d., juste combien Kennedy savait au
sujet des opérations de la CIA et du Département d'État où L'Ordre était au
contrôle.
Les Marxiste sous le MPLA de Neto ont
obtenu le contrôle de l'Angola. L'Ordre avec des alliés puissants parmi les
corporations multinationales a exercé une pression sur les Administrations
consécutives pour garder l'Angola comme une base soviéto-cubaine en Afrique Du
sud.
En 1975 les Etats-Unis conjointement
avec l’Afrique du Sud ont eu en effet une conduite militaire en Angola. À un
point crucial, quand les forces d’Afrique du Sud auraient pu atteindre Launda, les États-Unis ont annulé l'assistance. L'Afrique
du Sud n'avait pas d’autre choix que de se retirer. L'Afrique du Sud a appris
de façon difficile que les États-Unis sont seulement nominalement anti-Marxistes.
En pratique les États-Unis ont fait à l’Afrique du Sud ce qu’ils ont fait avant
bien des fois - l'élite a trahi ses alliés anti-marxistes.
Vers le début des années 1980 les amis
multinationaux de L'Ordre sont sortis du bois avec une prudente coordination
d’actions publiques avec le Vice-président Bush (L'Ordre 1948). Par exemple, le
27 Mars 1981, le Wall Street Journal a fait paraître un article révélateur, y
compris quelques pépites de la réalité mélangées avec la ligne des pouvoirs
établis - Establishment. Cet article de première page a vu le soutien
multinational Américain des Marxistes Angolais sous le gros titre « Ennemi
Amical : les compagnies conseillent vivement aux États-Unis de rester hors
d'Angola, déclinent l’aide aux rebelles » (ces rebelles qui sont les forces de
l’UNITA de l’anti-marxiste Savimbi aidés par l’Afrique du Sud).
Le chef de la corporation des forces
pro-marxistes aux États-Unis est Melvin J. Hill, Président de Gulf Oil Exploration & Production Company,
une unité de Gulf Oil qui opère dans le golfe de
Cabinda. C'est un complexe de raffinerie en Angola, protégé des rebelles
pro-Ouest de Savimbi par des troupes Marxistes Cubaines et Angolaises. Hill a
dit au WSJ « l'Angola est un partenaire bien informé, compréhensif et fiable en
affaires. » Hill n’apparaît pas seulement avant le Congrès avec cette ligne
pro-Marxiste, mais a alors rencontré au moins plusieurs fois le Vice-président
Bush.
PWJ Wood de Cities
Service a plus ajouté à la mythologie de Gulf Oil.
Wood dit :
« Les Angolais sont de plus en plus
orientés vers le développement. Ils ne s'intéressent pas à la politisation de
l’Afrique centrale de la part de Cubains ou de l'Union Soviétique. Nos gens
sont persona non grata en Angola. »
Hill et Wood, bien sûr, sont rien de
plus que des agents de relations publiques pour l’Angola Marxiste, bien que
nous comprenions qu’ils ne soient pas enregistrés comme agents étrangers au
Ministère de la Justice Américain. L'Angola est pour beaucoup une base cubaine
et Soviétique pour la prise de contrôle de l'Afrique du sud, cependant 17
compagnies de pétrole de l'Ouest et autres entreprises sont en Angola. Elles
incluent Gulf, Texaco, Petrofina, Mobil, Cities
Service, Marathon Oil et Union Texas Petroleum. Les autres entreprises incluent Allied Chemical, Boeing Aircraft, General Electric - et Bechtel Corporation. Il
doit être rappelé que les deux le Secrétaire d'État Schultz
et le Secrétaire de la Défense Weinberger sont
détachés de Bechtel Corporation.
La Gulf Oil
Corporation est contrôlée par les intérêts Mellon. Les plus grands actionnaires
à eux seuls des actions en circulation. La Banque Mellon est représentée dans
le Comité de Gulf Oil par James Higgins, un diplômé
de Yale mais pas, aussi loin que nous pouvons déterminer, un membre de L'Ordre.
Le prochain plus grand actionnaire est
la Famille Mellon qui comprend la Fondation Andrew W. Mellon, la Fondation
Richard King, et la Fondation Sarah Scaife. Ce
groupe, qui se voit comme « conservateur », influence approximativement 7 pour
cent des actions en circulation. Morgan Guaranty
Trust (un nom nous avons rencontré auparavant) tient 1.8 million de parts ou
approximativement 1 pour cent des actions en circulation.
Dans une grande mesure ces corporations
avec les intérêts Angolais ont elles-mêmes des membres dehors. C'est
surprenant, par exemple, que l’Afrique du Sud n'ait pas bougé pour contrer
l’action des entreprises basées en Angola, surtout General Electric, Boeing,
Morgan Garanty Trust, Gulf Oil
et Cities Service. Après tout, les Africains du Sud perdent
directement des hommes du soutien massif donné aux Marxistes Angolais par ces
entreprises. Ce serait meilleur marché en vies d’Africains du Sud de diriger
plutôt l'action des représailles contre les corporations que contre les Cubains
et les Angolais.
Après la trahison Américaine de
l'Afrique du Sud en 1975, quand les forces d’Afrique du Sud auraient pu
atteindre Luanda, c'est un tribut à la prudence de l'Afrique du Sud qu'elle
n'ait pas utilisé ceci plutôt qu’un évident comptoir d’arme. Après tout, un
coup chirurgical de l’Afrique du Sud sur Cabinda enlèverait soigneusement la
seule plus grande source d’échange de l'Angola, et donnerait aux Marxistes
multinationaux une peu de nourriture pour la pensée. Nous ne sommes pas, bien
sûr, à recommander aucune telle action, mais ça reste une option ouverte à
l’Afrique du Sud. Et la possible réaction Américaine ? Bien que le Département
d'État et la CIA étaient les mieux préparés avec une explication pour l'Ambassade Américaine
un avion a été attrapé à photographier les installations militaires de l’Afrique du Sud !
Nous citons cet exemple seulement pour
démontrer la nature dangereuse des scénarios de la gestion de conflits de
L'Ordre.
III.
L'ORDRE CONSTRUIT UN NOUVEAU BRAS DIALECTIQUE EN CHINE
De même que nous avons trouvé la famille
Bush impliquée avec le développement précoce de l'Union Soviétique, puis avec
le financement des Nazis, et vaguement derrière les scènes en Angola, nous
trouvons donc un Bush actif dans la construction du nouveau bras dialectique : la
Chine Communiste.
En 1971 M. Nixon a nommé George « Poppy » Bush (L'Ordre 1948) comme Ambassadeur Américain aux
Nations Unies, indépendant du fait que Bush n'avait aucune expérience
antérieure dans la diplomatie. Comme délégué principal Américain, Bush avait la
responsabilité de la défense contre les attaques communistes Chinoises de la
République de Chine, libre membre original des Nations unies. Avec le vaste
pouvoir des États-Unis à sa disposition, Bush a échoué misérablement : la
République a été expulsée des Nations Unies et la Chine communiste a pris son
siège. Peu après ce fiasco, Bush a quitté les Nations Unies pour prendre la
relève comme Président du Comité National Républicain. (Encore une fois, ce
texte a été écrit en 1983 et l’histoire a parlé depuis… note du traducteur
François-Xavier Obrador).
Ce n'est pas la place pour dire
l'entière histoire de la participation américaine en Chine. Elle a commencé
avec l’intervention de Wall Street dans la révolution de Sun Yat Sen de 1911 - une histoire cependant pas enregistrée
publiquement.
Pendant la seconde guerre mondiale les
États-Unis ont aidé les communistes Chinois à accéder au pouvoir. Comme une
autorité Chinoise, Chin-Tung Liang,
l’a écrit au sujet du général Joseph W. Stilwell, le représentant Américain clé
en Chine de 1942 à 1944 : « Du point de vue de la lutte contre le Communisme…
[Stilwell] a rendu un très mauvais service à la Chine. » (1)
Stilwell reflétait alors seulement les
ordres de Washington, du général George C. Marshall. Et comme l’Amiral Cooke
l’a déclaré au Congrès, « … en 1946 le général Marshall a utilisé les tactiques
d'arrêt de munition pour désarmer invisiblement les forces Chinoises. » (2)
Mais quand nous arrivons au général
Marshall nous devons nous souvenir qu'aux États-Unis la branche civile a son
autorité finale en matières militaire et cela nous renvoie alors au Secrétaire
de Guerre Henry L. Stimson, le supérieur de Marshall
et un membre de L'Ordre (1888). Par une coïncidence étonnante, Stimson était aussi Secrétaire de Guerre en 1911 - au temps
de la révolution de Sun Yat Sen.
L'histoire de la trahison de la Chine et
le rôle de L'Ordre devra attendre encore un autre volume. À ce point nous
voulons seulement enregistrer la décision de construire la Chine communiste
comme un nouveau bras de la dialectique - une décision prise sous le Président
Richard Nixon et mis en opération par Henry Kissinger (Chase Manhattan Bank) et
George « Poppy » Bush (L'Ordre).
Alors que nous allions mettre sous
presse (début 1984) la Bechtel Corporation a établi une nouvelle compagnie,
Bechtel China, Inc., pour manipuler des contrats pour le développement,
l’ingénierie et la construction pour le gouvernement Chinois. Le nouveau
Président de Bechtel China, Inc. est Sydney B. Ford, autrefois directeur
commercial de Bechtel Civil & Minerals, Inc.
Actuellement Bechtel travaille sur des études pour la China National Coal Development Corporation et la China National Offshore Oil Corporation - les deux, bien sûr, sont des organisations
communistes Chinoises.
Il apparaît que Bechtel joue maintenant
un rôle semblable à celui d'Albert Kahn, Inc., basée à Détroit, la firme qui a
entrepris en 1928 des études initiales et prévu le premier plan quinquennal en
Union Soviétique.
Vers l'an 2000 la Chine communiste sera
une « superpuissance » construite par la technologie et la compétence
américaine. C'est vraisemblablement l'intention de L'Ordre de placer ce pouvoir
dans une mode de conflit avec l'Union Soviétique.
Il n'y a aucun doute Bechtel fera son
travail. Le précédent directeur de la CIA Richard Helms
travaille pour Bechtel, comme le Secrétaire d'État George Shultz
et le Secrétaire de la Défense Caspar Weinberger. C'est une combinaison puissante, influente, si
tout planificateur de Washington concerné par la sécurité nationale était
suffisamment sorti de la ligne pour protester.
L'Ordre a probablement encore mal calculé.
Quelle sera la réaction de Moscou à ce défi dialectique ? Même
sans la paranoïa russe traditionnelle ils peuvent être excusés de se sentir
plus qu'un peu troublés. Et qui peut dire que les communistes Chinois ne feront
pas leur paix avec Moscou après l'an 2000 et joindront leurs forces pour éliminer le
super super pouvoir - les Etats-Unis ?
(1) Chin-Tun Liang, Général Stilwell in China, 1942-1944 : The Full Story. St John’s University,
1972, p. 12.
(2) Ibid p.
278.
Original en anglais disponible neuf ou d'occasion sur internet.
Traducton modeste... ou l'inverse... par François-Xavier Obrador - www.barruel.com